Article écrit par Publié le 23/09/2022 14:11 Mis à jour le 23/09/2022 15:33
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C’était une directive du ministre de l’Intérieur qui est passée le 2 août 2021. « Tout policier ou gendarme qui est définitivement condamné pour violences conjugales ne doit plus être en contact avec le public dans l’attente de la décision du conseil de discipline », Gérald Darmanin avait demandé. . Vendredi 23 septembre, un peu plus d’un an plus tard, le ministère de l’Intérieur indiquait à franceinfo que 158 membres des forces de l’ordre, “définitivement condamnés par la justice pour violences conjugales”, avaient été “démis de tout contact avec le public”. Dans le détail, il s’agit de 66 gendarmes et 92 policiers, dont 51 appartiennent à la préfecture de police de Paris. “Parmi eux, certains ont déjà été renvoyés de la police ou de la gendarmerie. D’autres font encore l’objet d’une enquête administrative à l’issue de laquelle des sanctions peuvent être prononcées”, précise le ministère. Il s’agit de condamnations définitives prononcées par les tribunaux avant et après août 2021. Gérald Darmanin avait annoncé la mise en place de cette directive après le féminicide de Chahinez Daoud, brûlée vive par son ex-mari dans la rue, à Mérignac (Gironde), le 4 mai 2021. Cette affaire avait également révélé de nombreuses lacunes de la police. Ainsi, l’officier qui avait enregistré la plainte de Chahinez Daoud, deux mois avant sa mort, venait d’être condamné pour violences conjugales. Ce dernier a été enlevé par la police en janvier 2022. Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien