Sur ce total, la majorité des déclarations de nuisances concernent des “gros mobiliers dépassant” de l’emplacement autorisé, tandis que les nuisances sonores causées par les clients ont fait l’objet de 1.369 déclarations, a précisé l’élu socialiste. La nouvelle réglementation toiture, entrée en vigueur à l’été 2021, prévoit un cahier des charges précis pour ces extensions, qui doivent être démontées mardi. Un passage piéton de 1m60 minimum est requis pour ceux sur les trottoirs et les places et tous doivent fermer à 22h00. Cependant, de nombreuses institutions ne respectent toujours pas ce règlement, ce qui a conduit les alliés écologistes de la maire Anne Hidalgo à s’allier à l’opposition de droite pour exiger une révision du règlement. Lire aussiA Paris, les restaurateurs regrettent l’absence de terrasses chauffées semi-ouvertes La rhétorique “a eu un effet qui doit bien sûr continuer”, estime le député (PS) à la police municipale, Nicholas Nordman. Ainsi, la mairie a engagé “plus de 400 procédures administratives qui ont abouti à l’écrasante majorité en dissolution spontanée”, se défend Olivia Polski pour qui les institutions “reviennent dans le droit chemin dès qu’une procédure est engagée”. “Globalement, les choses se sont apaisées” après une période d’adaptation à un “nouveau” système, souligne l’assistante qui prévient que le renouvellement implicite des licences ne fonctionnera pas pour les entreprises qui “ne jouent pas le jeu” de la réglementation. Vingt démarches sont toujours en cours, alors que les maires communaux, en pointe pour concilier dynamisme économique et tranquillité publique, doivent “lever leurs drapeaux rouges” en vue de la saison 2023, pointe Olivia Polsky.