Ce nombre “ne reflète qu’une tendance et ne permet d’observer que la pointe d’un iceberg dont la taille n’est pas connue”, prévient la Miviludes, alors que de nombreuses victimes restent “complètement non détectées”.

Le rôle de “catalyseur de peur” joué par la crise sanitaire

En 2021, la crise sanitaire a continué d’agir comme un “catalyseur des peurs et des frustrations de chacun”. “Des opérateurs isolés et complètement autonomes ont pu facilement exploiter ce contexte pour diffuser leur doctrine sur les réseaux sociaux”, observe la Miviludes, un organisme lié au ministère de l’Intérieur depuis 2020. Ces “gourous 2.0” sont à la tête de groupes “cellule Téléphone (s”. , changeant et illusoire », caractéristiques d’un phénomène sectaire « à l’état gazeux ». La santé reste “un sujet de grande préoccupation”, avec 744 renvois en cours de traitement. Près de 70 % d’entre elles concernent « des pratiques de soins non conventionnelles comme la naturopathie, le reiki, la nouvelle médecine allemande, etc. », devenues un « enjeu de santé publique ».

173 références pour le développement personnel

Autre sujet d’attention pour la Mission interministérielle : le développement personnel, qui a généré 173 saisines en 2021. Les techniques manipulatrices utilisées dans les formations en développement personnel peuvent conduire des personnes à « vendre leur bien, quitter le domicile familial, leur épouse en échange de la promesse d’un vie de rêve », prévient la Miviludes. Les « déviations religieuses multinationales » telles que l’Église de Scientologie, l’Anthroposophie ou les Témoins de Jéhovah ont également continué à générer de nombreuses citations, tout comme « le mouvement chrétien au sens large » (293 citations, dont 106 pour le catholicisme et 168 pour le protestantisme). Dans ce cadre, des “déviations religieuses et renforts complotistes” seront organisés “début 2023” pour rassembler les acteurs de la lutte contre ces phénomènes et élaborer une feuille de route pour les années à venir, a indiqué le ministre des Affaires étrangères. sur la Citoyenneté, Sonia Backès, à l’AFP.