La chef de file des députés de la Renaissance, Aurore Bergé, a été nommée à la tête de France Télévisions en tant que députée. Mais, vendredi 14 octobre, il a expliqué à l’AFP ne pas “comprendre” les accusations de “prise de pouvoir politique” proférées par les syndicats du groupe public. Dans un communiqué, le syndicat dénonce la nomination d’Aurore Bergé, alors que “traditionnellement au conseil d’administration de France Télévisions se trouvent les présidents des commissions des affaires culturelles de l’Assemblée nationale et du Sénat”. La Commission des affaires culturelles de l’Assemblée est actuellement présidée par la députée Horizons Isabelle Rauch. Aurore Bergé en est membre, comme elle l’était lors de la précédente législature où elle s’occupait des questions audiovisuelles. Aux yeux du syndicat de France Télévisions, « Macronie a décidé de passer un message fort en nommant le Président du Groupe du parti présidentiel. Le message est passé, le loup est dans la bergerie et la volonté de reprendre le contrôle politique est claire et sans équivoque. “Je ne comprends pas du tout où est le problème”, a réagi Aurore Bergé auprès de l’AFP après un article de L’Opinion sur la question. « Il s’agit d’un siège au Conseil d’administration qui est attribué à la majorité des voix et qui a été attribué au député le plus dévoué aux questions audiovisuelles. J’ai été rapporteur de projets de loi sur le sujet. J’ai proposé l’amendement au sujet de la compensation de la suppression de la redevance audiovisuelle publique pour assurer la pérennité des médias », a-t-il souligné.