C’est même la rivalité entre les deux voitures du constructeur japonais qui s’est intensifiée ces dernières années, la N.7 de Kamui Kobayashi, Mike Conway et José Maria Lopez mettant fin à des années de malchance en s’imposant en 2021. L’hypercar N.8, dont l’équipage a été modifié avec l’arrivée de Brendon Hartley il y a deux ans et de Ryo Hirakawa l’an dernier pour épauler Sébastien Buemi, a pris la pole jeudi et voit donc une opportunité de renouer avec le succès après le triplé de 2018. , 2019 et 2020.
Huitième pôle pour Toyota
“Nous sommes très heureux d’avoir remporté la pole pour la huitième fois, ce qui place Toyota à la deuxième place de l’histoire de la course, à égalité avec Audi”, a déclaré Pascal Vasselon, directeur de l’équipe japonaise. “Nous sommes aussi bons que nous pensons pouvoir l’être. » Qui pourrait rivaliser avec eux ? “Nous n’allons sous-estimer aucun de nos adversaires”, a déclaré Vasselon. “Glickenhaus était un peu en retard dans les qualifications, c’était une surprise, mais on sait qu’il est à notre niveau en termes de compétition. » Bien performantes mercredi et jeudi lors des essais, les Glickenhaus N.708 et N.709 ont cependant été dépassées par l’Alpine de Nicolas Lapierre lors du saut à la perche. Mais l’équipe française a pris le risque de prendre de la vitesse en un tour, ce qui n’est pas gage de performance en double chrono. “Si nous voulions jouer avec eux, nous devions être agressifs. “Nous avons tout optimisé, ce qu’ils n’ont pas fait”, a admis Lapierre. “On est à quatre dixièmes de retard alors qu’ils ont un peu +jardin+ durant cette séance. »
Principal adversaire des Alpes
En tout cas, Alpine est présentée comme la rivale naturelle de Toyota, qui la devance au classement du Championnat du Monde d’Endurance (WEC) après deux courses. Ce retard inhabituel du constructeur japonais ajoute également à la difficulté du circuit sarthois. Mais paradoxalement, c’est peut-être la petite équipe américaine du réalisateur new-yorkais James Glickenhaus qui pourrait venir titrer les deux véhicules Toyota. Les N.708 et N.709 ont fait preuve de régularité et de fiabilité tout au long de la semaine, atouts majeurs dans cette course où le moindre problème mécanique peut tout remettre en cause. “Je crois que nous avons l’opportunité, la voiture est bonne, facile à conduire et fiable sur le long terme”, assure le patron. “Nous avons confiance. Nous construisons et concevons des voitures qui durent. La survie peut être notre chance contre Toyota d’être là dimanche à 16 heures.”
Le beau temps était annoncé pour la course
La N.709 partira de la deuxième ligne, juste à côté de l’Alpine, tandis que la N.708 sera installée en troisième ligne avec la Belge Oreca-Gibson du WRT à ses côtés, plus rapide en catégorie LMP2. hyperpôle. Sa principale concurrente devrait être une autre Oreca-Gibson, celle de United Autosports, l’écurie de Zak Brown, le patron de McLaren F1, dans cette catégorie qui regroupe 27 petits prototypes un peu plus tardifs que les hypercars. Au niveau le plus bas, la Corvette N.64 s’élancera devant les six autres LMGTE-Pro (dérivées de voitures de sport de série) et la Ferrari AF Corse N.61, avec Vincent Abril à la barre, devant les 22 autres LGMTE- Suis conduites notamment par des amateurs associés à des professionnels. Si le temps restait gris vendredi au Mans, la météo annonçait des conditions idéales pour la course : températures douces et ensoleillement intense.