Après deux matchs (en six), l’équipe de France est loin d’être un succès total. Contrairement à 2018, où il avait bien commencé et ramait vers la fin, en 2020, où il avait marché au premier tour, la bande DD n’a pas fait grand-chose. A la décharge des Bleus, il faut rappeler que la période n’est pas idéale et ne favorise pas les envolées lyriques. La Ligue des Nations a ses qualités, mais l’un de ses inconvénients est qu’elle doit coexister avec une Coupe du monde d’hiver qui oblige tous ses matches à s’inscrire dans un calendrier embouteillé comme le régional parisien à 18 heures. Ligue des Nations La composition des Bleus : Saliba-Konate en retrait, Kamara-Thuameni au milieu IL Y A UNE HEURE Matchs de préparation aussi En conséquence et avec un calendrier pas trop compliqué (4 matches en 11 jours), les Bleus sont écrasants – et ils ne sont d’ailleurs pas les seuls. Une défaite en ouverture de série du Danemark (1-2), un match nul avec dix nouveaux joueurs trois jours plus tard en Croatie (1-1), c’est un point et le bilan est bien maigre. Surtout par rapport aux Danois qui, six unités dans le sac, ont leur destin entre les jambes. C’est simple, les Bleus pourraient presque dire adieu au Final Four en cas de défaite en Autriche vendredi. “Après ces deux matchs, on était en retard sur le plan comptable. Mais c’est aussi un match de préparation, avec des matchs très serrés et la situation de certains joueurs vous savez. Comme tous mes collègues, un match contre l’autre, il faut faire beaucoup de changements et “Cela continuera d’être le cas par rapport à l’équipe qui a commencé en Croatie.”a déclaré Didier Deschamps en conférence de presse jeudi. Des propos qui font écho à ceux qu’il avait lancés à Split lundi au coup de sifflet final. “Ce sont des matchs de préparation en prévision de ce qui nous attend en fin d’année. D’où l’intérêt d’avoir des choses différentes, des joueurs différents, des systèmes différents, qui doivent apporter plus de réponses.”. Jusqu’ici le match avait été favorisé par l’entraîneur. La préparation a fini par faire une grosse entrée dans son vocabulaire de juin. “Avec Tchouaméni, le Real gagne son pari de la jeunesse” La clé est évidemment ailleurs et plus tard, personne ne dira le contraire. Cela ne signifie pas pour autant que les Bleus ont abandonné l’affaire et ont déjà rendu leur trophée. Si cela se produisait, nous aurions tous de gros problèmes. Mais tant qu’il y aura de l’espoir, les coéquipiers d’Hugo Lloris, qui trouveront leur place au Stade Ernst-Happel pour un 139e choix, joueront fort. C’est comme ça à la maison. “On est dos au mur à ce stade de la phase de poules. Même si ça n’enlève rien aux bonnes choses qu’on aurait pu faire, on n’a pas de points. Le match de vendredi devient très important. On est encore obligé de prendre trois points pour avoir une chance de se qualifier. Les trois points, la qualification : la demi-déception de lundi est déjà en rétro. Ligue des Nations Benzema, dernière tentative de record IL Y A 20 HEURES Ligue des Nations “Je regarde ma carrière, c’est bien mais…” : Pavard raconte son histoire en 10 tours IL Y A 20 HEURES