Posté à 13h28
                Vincent Larin La Presse             

De passage jeudi dans la communauté mohawk d’Akwesasne pour annoncer de nouveaux investissements pour lutter contre la contrebande d’armes, Ian Lafrenière a répondu à une lettre ouverte très critique émise par le chef de l’APNQL Ghislain Picard. “Nous sommes tous d’accord, nous ne réglerons pas 400 ans d’histoire en quelques semaines, en quelques mois et en fait en quelques années”, a d’abord admis le ministre, ajoutant que “là où je suis complètement en désaccord, c’est sur ce qui s’est passé”. jusqu’à présent”. Citant, entre autres, les « 170 millions d’annonces sur le terrain », les « deux projets de loi déposés par le Secrétariat aux affaires autochtones » depuis son entrée en fonction en octobre 2020, Ian Lafrenière estime être « là ».

“Peint par l’arrogance”

Photo de François Roy, LA PRESSE Ghislain Picard Dans sa lettre, Ghislain Picard déplore que les relations entre les Premières Nations et la Coalition Avenir Québec (CAQ) soient « tantôt entachées d’arrogance, tantôt de mépris, de paternalisme ou d’un manque d’attention flagrant à nos réalités ». Critique le gouvernement pour avoir renoncé à son engagement d’inclure le concept de sécurité culturelle dans la Loi sur le respect de la santé et des services sociaux (LSSS), pour avoir ignoré plusieurs recommandations de l’APNQL sur la protection de la jeunesse et la subordination communautaire des Aborigènes dans la loi qui respecte les langue commune du Québec, le français. “Notre approche a toujours été de bonne foi et avec une main tendue. “Face à tant de déboires et à un bilan aussi décevant, nous avons désormais choisi d’être entendus”, a-t-il conclu, ajoutant qu’il souhaitait jouer un “rôle actif” dans la campagne de l’automne prochain.