Inscrivez-vous à CNews Manuel Bompard sur le plateau de CNews ce vendredi 23 septembre. POLITIQUE – Remettre une pièce dans la machine, illustration. Alors que le traitement de l’affaire Quatennens par la France insurgée suscite de nombreuses critiques et provoque des remous internes, le député des Bouches-du-Rhône Manuel Bompard divise avec un commentaire qui ne doit pas corriger l’image de la formation Mélancolie. Invité de CNews ce vendredi 23 septembre, cet ami proche de Jean-Luc Mélenchon a cru bon de relativiser les violences conjugales qu’Adrien Quatennens a avoués dans son communiqué. “Je ne minimise pas les faits qui lui sont reprochés, d’ailleurs je crois qu’il les a reconnus, lui-même a dit que ce n’était pas acceptable. Il s’est excusé. Alors non, je ne les minimise pas », ont commencé les rebelles, avant de s’installer dans un relativisme confus. “Alors j’essaie de donner un sens aux choses. Une gifle n’est jamais acceptable, mais une gifle n’est pas la même chose qu’un homme qui bat sa femme tous les jours”, a déclaré le député, qualifiant ainsi d’”ombre” son collègue du Nord. . . Manuel Bompard : “J’essaie de trouver un sens aux choses, une gifle n’est jamais acceptable, mais elle n’est pas égale… – CNEWS (@CNEWS)
Voir le tweet Une sortie qui a provoqué le courroux de Marlène Schiappa, ancienne ministre des affaires étrangères chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. “Tais-toi maintenant ! Assez ! C’est à la justice de juger cette affaire. Vos propos nuisent gravement à la lutte pour la protection des femmes contre les violences”, a grondé sur Twitter l’actuelle ministre déléguée à l’économie sociale et solidaire et au monde coopératif. « Allons-nous vraiment recommencer à débattre pour savoir si frapper une femme est acceptable ? Arrêter! », a-t-elle ajouté. « Des propos méchants qui banalisent la violence. Des propos qui nuisent à la lutte contre les violences faites aux femmes. Des propos qui vous discréditent complètement sur cette question », a ajouté aujourd’hui l’actuelle ministre déléguée à l’égalité entre les femmes et les hommes, Isabelle Rome. “En disant ça, monsieur, vous devez oublier que c’est justement ‘ça commence souvent par une gifle’”, a claqué la députée de la Renaissance Prisca Thévenot. « Madame, vous mentez : j’ai dit tout le contraire de ce que vous m’avez fait dire. J’ai dit qu’une gifle n’était jamais acceptable”, a répondu Manuel Bompard… Oubliant qu’il a été critiqué pour la deuxième partie de son propos. Celui où il semble sous-entendre que les événements qu’évoque Adrien Quatennens ne sont pas si graves. Cependant, un rapide coup d’œil au compteur de violence utilisé pour prévenir la violence contre les femmes révèle qu’une gifle est l’un des drapeaux rouges. A noter également que la gifle n’est pas la seule violence évoquée dans le communiqué d’Adrien Quatennens, qui avoue également avoir attrapé le poignet de sa femme puis, dans une dispute, l’avoir fait chuter. Des événements auxquels s’ajoutent la confiscation de son téléphone portable et l’envoi de “trop ​​de messages”. Voir aussi sur Le HuffPost : Vous ne pouvez pas voir ce contenu car vous avez refusé les cookies liés au contenu de tiers. Si vous souhaitez voir ce contenu, vous pouvez modifier vos préférences.