L’idée semble relativement simple : un bracelet équipé d’un petit écran tactile et d’un petit moteur permet d’envoyer une série de “gestes”, qui à leur tour seront traduits en vibrations. Ces gestes peuvent être associés à une personne en particulier. On peut ainsi se constituer son « réseau » de contacts à qui on pourrait, en quelques effleurements de doigts, envoyer l’équivalent de doux messages ou de tendres pensées. La première réflexion qui vient à l’esprit lors de la configuration du Bonc Touch est que l’écran tactile est souvent inadapté. Normal, peut-être, pour une si petite surface. Mais il n’en demeure pas moins que cela devient vite agaçant. La deuxième pensée qui me vient à l’esprit est : « Pourquoi ? Pourquoi créer un appareil qui ne peut pas envoyer de contenu visuel, vocal ou même écrit, mais uniquement des vibrations ? Et pourquoi, pire encore, avez-vous besoin d’être connecté en Bluetooth à votre smartphone, sur lequel vous aurez – bien sûr – installé une autre application, pour envoyer et recevoir ces « communications » ? Ne pourrions-nous pas simplement – faisons une hypothèse folle ici – utiliser ledit téléphone et sa myriade d’applications préinstallées ou facilement accessibles pour communiquer, que ce soit par chat, e-mail, SMS, vidéo, téléphone ou même emoji ? Quoi de plus intéressant à recevoir, après tout ? Un message qui dit “je t’aime” ou l’équivalent de “bzzzt bzzzt bzzzt” sur son poignet ? Et le pire de tout, le bracelet en question se vend 200 $ la paire. La société parle de la popularité croissante des appareils portables émotionnels, mais il n’y a aucun cas où ces bracelets seraient plus appropriés que l’utilisation d’un smartphone. Smartphone qui sera forcément à vos côtés dans tous les cas…