Jeudi, la jeune fille avait arrêté Emanuel Macron alors qu’il se rendait dans le Tarn. La vidéo a été visionnée des millions de fois depuis. Face au président de la République, Laura se plaint : « Vous mettez à la tête de l’État des hommes accusés de viols et de violences faites aux femmes (les ministres Gérald Darmanin et Damien Abad sont tous les deux accusés, le premier est le seul mis en examen pour lequel le parquet a demandé le non-lieu) , Pourquoi ? Qu’Emmanuel Macron ébranle alors la “présomption d’innocence”, aucun de ses ministres n’a été condamné. VIDÉO. Macron arrêté dans le Tarn pour des ministres accusés de viol De cet échange, Laura crut que c’était fini, vendredi. “J’étais en classe d’espagnol quand vers 11h30, le proviseur adjoint est venu me chercher pour parler. “En dehors de la classe, il m’a demandé si j’acceptais de parler aux gendarmes”, a expliqué Laura au Parisien ce vendredi après-midi. En marge de son échange avec Emanuel Macron, la veille, la lycéenne avait avoué avoir été agressée sexuellement au RER il y a 4 ans, sans porter plainte. “On m’a demandé si je voulais porter plainte, mais c’était trop court”, explique-t-il. Et la jeune fille narre alors un tout autre échange, plus proche du « harcèlement » et décrivant une visite « ambiguë ».
“Aucune violation” de la part du lycéen, la gendarmerie confirme
« On est venu vite à l’échange avec Emanuel Macron. Ils m’ont demandé ce que je voulais faire, alors je leur ai dit, je leur ai dit que je voulais poser telle ou telle question. Alors le policier m’a dit : Ce n’était pas à faire. “Son collègue a ajouté que si je voulais demander au président de la République, alors j’aurais dû passer par les voies hiérarchiques, en écrivant à l’Elysée”, assure Laura. Il a l’impression, dit-il, que les gendarmes sont là “à la demande de quelqu’un”. “Je me suis évidemment demandé si j’avais fait quelque chose de mal”, raconte la jeune femme. C’est évidemment effrayant de voir les gendarmes arriver à l’école. Laura s’étonne aussi : « Ils auraient pu trouver mon adresse à la fin au lieu d’aller au lycée. Il y a deux mois, parce que j’étais en voyage scolaire pour les élections, j’avais fait ma procuration à la gendarmerie ! » Lors d’un contact avant notre échange avec la jeune fille, le commandant de la gendarmerie de Gaillac Laura Barbuto a assuré que la visite de la police à l’école n’avait pas commencé avec de mauvaises intentions : “Nous craignions qu’il n’ait pu être victime (agression sexuelle) et qu’il ne pouvait pas porter plainte. “L’échange avec Emanuel Macron n’était pas” l’objet de cette visite, assure-t-il. Et le commandant de la gendarmerie devrait préciser, par ailleurs, qu’”il n’y a pas de crime” dans l’arrestation d’Emmanuel Macron par le lycéen. Laura et ses parents “offensés” ont contacté un avocat vendredi. Laura réfléchit à la suite qu’elle pourrait donner.
title: " C Est Intimidant Le Lyc En Qui A Interpell Macron Dans Le Tarn A Re U La Visite Des Gendarmes " ShowToc: true date: “2022-10-26” author: “Joseph Atkinson”
Jeudi, la jeune fille avait arrêté Emanuel Macron alors qu’il se rendait dans le Tarn. La vidéo a été visionnée des millions de fois depuis. Face au président de la République, Laura se plaint : « Vous mettez à la tête de l’État des hommes accusés de viols et de violences faites aux femmes (les ministres Gérald Darmanin et Damien Abad sont tous les deux accusés, le premier est le seul mis en examen pour lequel le parquet a demandé le non-lieu) , Pourquoi ? Qu’Emmanuel Macron ébranle alors la “présomption d’innocence”, aucun de ses ministres n’a été condamné. VIDÉO. Macron arrêté dans le Tarn pour des ministres accusés de viol De cet échange, Laura crut que c’était fini, vendredi. “J’étais en classe d’espagnol quand vers 11h30, le proviseur adjoint est venu me chercher pour parler. “En dehors de la classe, il m’a demandé si j’acceptais de parler aux gendarmes”, a expliqué Laura au Parisien ce vendredi après-midi. En marge de son échange avec Emanuel Macron, la veille, la lycéenne avait avoué avoir été agressée sexuellement au RER il y a 4 ans, sans porter plainte. “On m’a demandé si je voulais porter plainte, mais c’était trop court”, explique-t-il. Et la jeune fille narre alors un tout autre échange, plus proche du « harcèlement » et décrivant une visite « ambiguë ».
“Aucune violation” de la part du lycéen, la gendarmerie confirme
« On est venu vite à l’échange avec Emanuel Macron. Ils m’ont demandé ce que je voulais faire, alors je leur ai dit, je leur ai dit que je voulais poser telle ou telle question. Alors le policier m’a dit : Ce n’était pas à faire. “Son collègue a ajouté que si je voulais demander au président de la République, alors j’aurais dû passer par les voies hiérarchiques, en écrivant à l’Elysée”, assure Laura. Il a l’impression, dit-il, que les gendarmes sont là “à la demande de quelqu’un”. “Je me suis évidemment demandé si j’avais fait quelque chose de mal”, raconte la jeune femme. C’est évidemment effrayant de voir les gendarmes arriver à l’école. Laura s’étonne aussi : « Ils auraient pu trouver mon adresse à la fin au lieu d’aller au lycée. Il y a deux mois, parce que j’étais en voyage scolaire pour les élections, j’avais fait ma procuration à la gendarmerie ! » Lors d’un contact avant notre échange avec la jeune fille, le commandant de la gendarmerie de Gaillac Laura Barbuto a assuré que la visite de la police à l’école n’avait pas commencé avec de mauvaises intentions : “Nous craignions qu’il n’ait pu être victime (agression sexuelle) et qu’il ne pouvait pas porter plainte. “L’échange avec Emanuel Macron n’était pas” l’objet de cette visite, assure-t-il. Et le commandant de la gendarmerie devrait préciser, par ailleurs, qu’”il n’y a pas de crime” dans l’arrestation d’Emmanuel Macron par le lycéen. Laura et ses parents “offensés” ont contacté un avocat vendredi. Laura réfléchit à la suite qu’elle pourrait donner.