La décision a été prise. Le tribunal correctionnel de Sarreguemines a condamné ce vendredi 4 novembre le jeune prévenu, âgé de 20 ans, originaire de Freyming-Merlebach (Moselle), qui s’était filmé en train de couper son chat puis avait publié la vidéo sur le réseau social Snapchat. L’homme a été condamné à dix mois de prison, dont six avec sursis de deux ans, avec une ordonnance d’internement. Il sera donc en prison ce soir. Le tribunal a également statué sur un devoir de diligence et une interdiction à vie de détenir un animal. Les vidéos de cet acte horrible ont été montrées par le président du tribunal dès le début de l’audience. Selon nos confrères du Républicain Lorrain, la Moselle est restée apathique devant les vidéos. Il a admis les faits et dit qu’il “s’est amusé à le faire”.

“Trouble de la personnalité sévère avec une caractéristique sadique” L’intéressé, qui se considère “comme quelqu’un avec des problèmes psychologiques”, dit avoir déjà tué “cinq” animaux : “trois chats quand j’étais petit avec des cailloux, un pigeon récemment que j’ai cuisiné et mangé et ce chat”. Selon le psychiatre, il a un “trouble grave de la personnalité avec une caractéristique sadique”. L’horreur absolue ! En Moselle, un jeune homme se filme en train d’égorger un chaton et poste la vidéo sur Snapchat. La Fondation #30millionsdamis a porté plainte pour actes de cruauté et maltraitances graves ayant entraîné la mort d’un animal. Une enquête est en cours. — Fondation 30 Millions d’Amis (@30millionsdamis) 3 novembre 2022 Plusieurs associations de défense des animaux ont témoigné à la barre pour décrire l’horreur des événements, dont Me Piga, représentant la Fondation Brigitte Bardot, qui réclamait “une ordonnance de réparation et d’interdiction de garder un animal à vie”. “Il n’a laissé aucune chance au chat qui a été condamné à une mort horrible”, a déclaré le procureur Nicolas Bellet, comparant l’accusé à un tueur en série comme Hannibal Lecter ou Dexter. Il a requis une peine de trois ans, dont un avec sursis, et un mandat d’arrêt immédiat. Son avocate, Me Sandrine Delville du barreau de Sarreguemines, a soutenu qu’”on ne va pas devenir tueur en série pour avoir tué un chat”, admettant que son client “devra suivre un traitement”. Dans sa décision, le tribunal s’est donc montré plus clément que les mandats, condamnant le jeune homme de 20 ans à dix mois de prison, dont six avec sursis. Cependant, il ne pourra plus jamais tenir un animal.