Rendez-vous avait été donné en début d’après-midi à l’avenue Foch d’où les cyclistes ont commencé à traverser les rues de la capitale au ralenti. “Nous sommes une valeur ajoutée en termes de mobilité et de pollution dans les grandes villes, par rapport à la voiture”, a déclaré Jean-Marc Belotti, coordinateur parisien de la Fédération des vélos en colère. Un MOT “sera inutile”, selon lui : contrairement à une voiture, “on peut facilement voir à l’œil nu si les composants de sécurité d’un deux-roues sont défaillants ou non”, et les pannes matérielles seraient également très faibles. facteur dans les accidents les impliquant.

Réunion vendredi au ministère

Cette manifestation a eu lieu au lendemain de la réunion organisée au ministère des Transports sur le sujet. La rencontre a été qualifiée par les associations à l’origine du recours au Conseil d’Etat, Ras le scoot et Respire, de “constructive”. “Nous sommes heureux de voir que le dialogue a enfin lieu”, ont-ils expliqué. Le ministre devrait rencontrer prochainement les autres parties prenantes, notamment les fédérations motocyclistes, ainsi que les responsables de la réalisation des contrôles. Les associations demandent une “mise en œuvre rapide”, a expliqué Gaël David, président de Ras Le Scoot, qui attend les textes d’ici quelques semaines pour une application d’ici quelques mois, au moment de la concertation. “Nous serons vigilants sur le contenu” du contrôle, a-t-il ajouté, soulignant que la directive européenne énumère neuf domaines de contrôle, comme pour les voitures : identification, feux, contrôles sonores, freins, émissions de gaz polluants, etc. Par décision du 31 octobre, le Conseil d’Etat a rétabli le contrôle technique des deux-roues, une obligation européenne dont la mise en place était prévue début 2023 avant son annulation par le gouvernement.