Cet article est pour les abonnés Dossier élections législatives 2022 Interdiction de l’exploitation forestière, menace du pays sous tutelle du FMI, « guillotine fiscale »… A deux jours des législatives, la majorité accumule les mensonges crus sur le programme Nupes. Montrant ainsi sa fièvre envers l’union de la gauche qui est en tête des intentions électorales. Jean-Luc Mélenchon n’appelle pas Emmanuel Macron par son nom. l’identifie avec un “de” ou se contente d’un “il”. “Ce qu’il a dit ?” demande le confrère qui lui rappelle que la conférence prévue le Ve pour répondre aux attaques du président de la République a lieu dans moins d’une heure. « Est-ce qu’on le garde ? demande-t-il en regardant l’horloge sonner. « Oh oui ! Nous lui répondrons point par point. coupe le rebelle, très content d’aller faire du judo. “En politique, il faut savoir diriger l’énergie de l’adversaire contre lui. “Macron n’est pas un judoka.” dit-il devant quelques journalistes. Pendant cinq ans, depuis les rangs de l’Assemblée, Jean-Luc Mélenchon a vu les bons combattants de la Macronie répondre aux rebelles. Il se demande depuis plusieurs mois où ils sont passés. Parce qu’ils ne l’ont pas “fondé” des tours de mi-mandat de l’élection présidentielle, lorsqu’il a demandé aux Français de l’élire Premier ministre ? Au lieu de cela, la majorité a attendu que la gauche unie monte aux urnes assez longtemps pour les faire frémir pour attaquer. Ces derniers jours, ses représentants tirent de toutes parts : avec Melanson, plus d’impôts et moins de liberté, avec la cohabitation, plus d’instabilité et moins de démocratie…