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« En ce moment, ce qu’on observe, c’est une augmentation constante des cas au cours des quatre dernières semaines », a expliqué Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux.
Il a fait le point sur la situation mercredi, avec le Dr. Luc Boileau, directeur national de santé publique.
“[Avec l’arrivée du temps froid] nous serons encore plus à l’intérieur, il y aura encore plus de maladies contagieuses. Nous devons être prudents et Noël approche. Ce n’est pas si loin. Si on veut être bien préparé, assurons-nous d’avoir une bonne vaccination », a rappelé le Dr Boileau.
Photo Agence QMI, Thierry Laforce
Pour l’instant, cependant, l’augmentation des cas n’est pas encore “exponentielle”, comme elle l’était à l’été, lors de la septième vague.
« Notre réseau de santé demeure très fragile et nous devons nous donner les moyens de limiter la pression sur notre réseau et cela passe par la vaccination », a déclaré M. Dubé.
Sans prédire un retour aux mesures sanitaires, il n’a cessé de rappeler l’importance d’une bonne “santé respiratoire”, appelant à la responsabilité de chacun. Surtout dans le contexte de l’arrivée du froid qui fera en sorte que la population sera plus à l’intérieur.
“Lorsque vous avez des symptômes, n’ayez pas honte de porter le masque. Cela fait partie de l’étiquette respiratoire. Il est important de limiter la propagation du virus par tous les moyens possibles », a déclaré M. Dubé.
Photo Agence QMI, Thierry Laforce
Il s’est également dit préoccupé par ce qui se passe ailleurs dans le monde, notamment en Europe.
“La santé publique continue de surveiller la situation, en particulier les nouvelles variantes. La hauteur d’une nouvelle vague pourrait être affectée par de nouvelles variations, ce qui n’est pas encore le cas », a-t-il révélé.
Vaccination
Actuellement, seulement 22 % de la population a reçu une dose de rappel au cours des cinq derniers mois. La situation n’inquiète pas outre mesure M. Dubé, alors que la population « cible » des personnes âgées et à risque serait plus susceptible d’être vaccinée.
«Chez les jeunes, les taux sont plus faibles, mais il faut aussi tenir compte du fait qu’il y en a pas mal, et probablement un pourcentage plus élevé que chez les personnes âgées, qui ont eu la COVID au cours des derniers mois», a déclaré M. Dubé. argumenté.
Photo Agence QMI, Thierry Laforce
Le réseau de la santé va également vacciner jusqu’à 100 000 personnes par semaine à partir du 15 août. Un rythme que la santé publique souhaite maintenir dans les années à venir.
“Tous les jours, il y a des gens qui ont eu leur dernière dose depuis cinq mois parce qu’elle était encore bien distribuée. Il y a toujours ceux qui ont besoin de se faire vacciner », a noté le Dr Boileau.
De plus, le vaccin bivalent de Pfizer devrait être disponible dans les prochains jours dans les centres de vaccination du Québec.