Nadine Oliveira a explosé sous les questions des avocats des parties civiles. Ils ne comprennent pas comment elle peut concilier le “trou noir” dans lequel elle prétend avoir sombré juste avant l’accident et son souvenir “catégorique” d’avoir vu la barrière du passage à niveau s’élever. Niant tout acte répréhensible, elle s’appuie sur la certitude que quatre jours d’audience ont été ébranlés. “Si je dis que les barricades étaient ouvertes, elles étaient ouvertes”, assure-t-il sans céder aux doutes qu’il avait exprimés quelques jours après le drame, sous la police.
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Nadine Oliveira repousse tous les poteaux. Cela a été développé par le procureur Michel Sastre, qui met en avant le fait qu’il a traversé ce passage à niveau huit fois par semaine pendant trois mois sans jamais voir un train. “Il n’y a pas de routine, le barrage était ouvert, je suis catégorique. Celui de la présidente Céline Ballérini, qui conteste l’hypothèse du « micro-dormant ». « Non, j’étais en forme, je n’étais pas fatigué. Malgré sa petite voix, Nadine Oliveira semble inébranlable.
“J’ai mes souvenirs, ils ont les leurs”
Aux témoins, cependant, confrontant leurs souvenirs depuis une barrière fermée, il décide : « J’ai mes souvenirs, ils ont les leurs. Comme son conducteur de train et instructeur. “A la sortie d’un virage, explique la jeune femme qui était aux commandes du TER, je vois les barrières fermées, le bus arrive une fraction de seconde plus tard, je le vois plier la barrière, il passe très lentement. Le conducteur a appuyé sur le bouton de freinage d’urgence et a écrasé le sifflet du train, qui n’a pas lâché jusqu’à ce qu’il s’arrête deux cents mètres après l’impact. Le choc était inévitable, déplore son entraîneur, qui avoue devant le tribunal sa difficulté à se remettre à conduire des trains. Il vous reste 53,46% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.