Le candidat investi par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) manque ainsi de système démocratique, dans une grande partie de sa circonscription. “Nous avons la confirmation qu’il s’agit d’au moins cinq communes, dont Vizille. C’est un coup dur pour nous. La participation est la clé du scrutin. “L’information des électeurs est très importante dans notre domaine”, a déclaré Cyrielle Chatelain. Militante écologiste depuis l’âge de 18 ans, la jeune femme se présente pour la première fois aux élections dans une position éligible, voire favorable. En 2017, Jean-Charles Colas-Roy (La République en marche) remporte une victoire écrasante sur Alexis Joly, alors chef du Front national. La gauche a été éliminée au second tour, scindée en plusieurs candidats, dont celui de Taha Bouhaf, avec 11,2 % au premier tour. La combattante La France insoumise d’Echirolles, épaulée par Jean-Luc Mélenchon, a été approchée pour comparaître cette année à Vénissieux (Rhône), avant de disparaître du paysage politique, sous l’inculpation d’agressions sexuelles. L’association est donc décisive pour la gauche dans ce secteur de l’Isère, qui comprend également les communes de Gières, Saint-Martin-d’Hères. La candidate Nupes a contacté la préfecture de l’Isère pour savoir pourquoi son allégeance était absente des courriers dans une grande partie de la circonscription. Par e-mail, téléphone et message Twitter transmis ce matin par Julien Bayou, secrétaire général d’Europe Ecologie-Les Verts. Pas de réponse. “Avec notre équipe de campagne, nous avons imprimé de nouveaux exemplaires ce matin et essayons d’aller publier nous-mêmes le courrier, mais cela n’a pas la même valeur symbolique”, a déclaré Cyrielle Chatelain. Richard Schittly (Lyon, Correspondant)