Dans la foulée de la révélation du cabinet fantôme la semaine dernière, le député de Vaudreuil a été expulsé du caucus du PLQ en raison d’un conflit sur la répartition des portefeuilles et des responsabilités entre les 21 députés libéraux élus le 3 octobre.
Sans donner de détails sur sa rencontre de lundi matin avec Marie-Claude Nicholls, la chef libérale a demandé de la coopération.
Lorsque nous faisons des choix de portefeuille, nous demandons l’avis de chacun, et je pense que les choses sont allées un peu trop loin. Et donc, les canaux sont ouverts, a assuré Mme Anglade. « Ce que je veux, c’est que Marie-Claude revienne au caucus. Je pense que c’est ce que veulent aussi les membres du groupe parlementaire […] Il existe de nombreux fichiers intéressants. Nous voulons qu’il revienne. » — Une citation de Dominique Anglade, chef du Parti libéral du Québec

Main tendue

Revenant sur les motifs du congédiement de Mme Nichols, Dominique Anglade a expliqué qu’elle avait essayé de déterminer quel était le meilleur dossier à confier au député de Vaudreuil, en tenant compte de ses préférences, mais qu’en fin de compte on ne l’a pas fait. capable de négocier, a admis le chef. C’était trop loin dans tous les sens […] Maintenant, nous devons trouver un moyen pour le reste des choses, a poursuivi le politicien. “Nous envoyons un message, une main tendue. Je contacte Marie-Claude depuis vendredi… » — Une citation de Dominique Anglade, chef du Parti libéral du Québec Marie-Claude Nichols Photo : La Presse Canadienne / Jacques Boissinot La députée de Vaudreuil, Marie-Claude Nichols, a été expulsée du corps commun le 27 octobre après avoir refusé les responsabilités qui lui étaient offertes au sein du parti, qui détient le rôle d’opposition officielle à l’Assemblée nationale. Selon des informations obtenues par Radio-Canada, le député de Vaudreuil était intéressé par la troisième vice-présidence de l’Assemblée nationale. Cependant, le leader Dominique Anglade préférerait choisir la candidature du député Frantz Benjamin à ce poste.
Avant le dévoilement du cabinet fantôme, la chef libérale avait nommé le 12 octobre les responsables parlementaires qui l’aideraient à diriger les travaux de la principale opposition à l’Assemblée nationale. Sa garde rapprochée est composée de Marc Tanguay, Monsef Derraji, Filomena Rotiroti et Enrico Ciccone. Marie-Claude Nichols, qui n’avait pas annoncé sa décision au moment d’écrire ces lignes, siège sous la bannière du PLQ depuis 2014.

Une soirée rock

Rien ne va plus pour le Parti libéral du Québec depuis la défaite historique du parti aux dernières élections québécoises. Après une semaine tumultueuse marquée par l’expulsion du caucus de Marie-Claude Nichols, l’organisateur en chef du parti Jean-François Helms, qui a notamment été au centre de la stratégie de la dernière campagne électorale, a annoncé samedi sa démission avec sa lettre. à Dominique Anglade et au nouveau président du parti, Rafael Primeau-Ferraro. Le PLQ a également perdu son directeur des communications, Jérémy Ghio, qui a annoncé son départ quelques jours seulement après l’élection. Le 12 octobre, La Presse canadienne révélait qu’une douzaine de militants de longue date du PLQ, dont plusieurs anciens députés, des candidats défaits et un président syndical, estimaient que Dominique Anglade n’était plus la bonne personne pour diriger le PLQ, l’accusant de l’avoir presque tué la fête. De plus, l’ancien ministre libéral des Finances Carlos Leitao, qui a présidé la campagne du parti lors des dernières élections provinciales et devait prendre la présidence du PLQ, a choisi d’abandonner le navire et de ne pas se présenter.
Le 3 octobre, le PLQ a enregistré son pire bilan électoral de son histoire, faisant élire 21 députés et ne recueillant que 14 % du vote populaire. Ainsi, le parti a réussi à élire 10 députés de moins et a marqué 10 points de moins qu’en 2018, lorsque le parti a enregistré sa pire performance de tous les temps. Ces résultats le placent au quatrième rang des cinq principaux partis en termes d’appui populaire, derrière la Coalition avenir Québec (CAQ), le Parti québécois (PQ) et Québec solidaire (QS). En dehors de la formation politique, le chef libéral s’est également attiré les foudres d’autres partis d’opposition en refusant d’appuyer une entente entre les partis représentés à l’Assemblée nationale pour permettre à Québec solidaire et au Parti québécois d’être reconnus comme groupes parlementaires.