En cours de route, ce voyage pourrait également donner l’occasion, si les conditions de sécurité sont réunies, de faire escale sur le territoire ukrainien, par exemple à Odessa, l’important port de la mer Noire. L’Elysée n’a donné aucune indication vendredi sur les intentions du président, se disant “disponible”, à condition que la visite soit “la plus utile possible” pour son homologue Volodymyr Zelensky, avec qui il avait parlé ce jour-là. avant au téléphone.
La présidence de la République a tenté de clore l’intense polémique suscitée à Kyiv et dans les capitales d’Europe centrale par ses propos, appelant dans une récente interview à ne pas “humilier la Russie” afin de négocier une paix durable avec elle, quand les armes se tairont . . “Nous souhaitons la victoire à l’Ukraine”, a déclaré une source à l’Elysée, “la conquête militaire de terres étrangères ne peut en aucun cas être acceptée”. »
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La présidence française entend s’impliquer dans le déblocage des stocks de céréales que l’Ukraine ne peut plus exporter depuis le port d’Odessa en raison du conflit avec la Russie, au risque de provoquer une grave crise alimentaire dans le monde.
La France prête à participer à une éventuelle mission navale
“Sans attendre, la France est prête à participer à une éventuelle mission navale visant à briser le blocus imposé par la Russie”, a déclaré le chef de l’Etat. “Nous sommes à la disposition des parties pour qu’une opération puisse être organisée qui permettrait d’accéder au port d’Odessa en toute sécurité, c’est-à-dire de pouvoir laisser passer des bateaux malgré le fait que la mer est minée”, a déclaré l’Elysée vendredi. Les négociations pour l’organisation d’un tel dispositif n’en sont pas moins difficiles. Moscou exige la levée d’une partie des sanctions occidentales qui lui sont imposées depuis le début de la guerre, et l’Ukraine, tout en cherchant à épuiser ses réserves de céréales, craint aussi que le Kremlin ne s’empare des accès dégagés pour tenter d’envahir le pays. sa région. La Russie et la Turquie ont tenté en vain cette semaine de prendre le contrôle de ces opérations. Pour l’Elysées, “il faut neutraliser cet enjeu, (…) l’ONU doit être au centre du jeu”. Il ne vous reste plus qu’à lire 21,04% de cet article. Ce qui suit est réservé aux abonnés.