Alors que de nombreux pays non alignés, lassés de se battre, soutiennent un cessez-le-feu et une négociation, Emmanuel Macron a tenté, mercredi 12 octobre sur France 2, de confirmer le soutien de la France à l’Ukraine, sans fermer la porte à un éventuel dialogue avec Moscou quand Kyiv le décidera. est possible. “A un moment donné, il sera dans l’intérêt de l’Ukraine et de la Russie de négocier”, a déclaré le chef de l’Etat. Ce n’est pas à nous de décider de l’Ukraine, nous ne l’aurions pas accepté de nos alliés. » La proposition intervient alors que le président russe Vladimir Poutine devait rencontrer son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, jeudi au Kazakhstan. “Les Turcs proposent leur médiation. Si des contacts devaient avoir lieu, ils auraient lieu sur le sol turc, comme l’a indiqué le conseiller diplomatique du Kremlin, Yuri Uchakov, précisant qu’une “discussion intéressante et utile” est attendue. À ce jour, Emmanuel Macron n’a pas été en mesure de servir de médiateur, ne serait-ce que parce que la France, bien que n’étant pas en guerre avec la Russie, soutient l’Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine “doit mettre fin à cette guerre, respecter l’intégrité territoriale de l’Ukraine et revenir à la table des négociations”, a réitéré M. Macron. Il a cependant défendu auprès de France 2 son souci constant de parler en cas de besoin au chef du Kremlin, notamment sur des questions comme le sort de la centrale nucléaire de Zaporijia, capturée et annexée par les Russes, dont les Ukrainiens espèrent qu’il reprendra le contrôle. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés L’Ukraine exige un bouclier aérien de l’Occident pour protéger la population des missiles et drones russes

Poutine reste un interlocuteur

Pour lui, le président russe reste un interlocuteur, afin de tenter de “construire” ou de “rétablir la paix”, alors que certains dirigeants du continent oriental le considèrent plutôt comme un criminel de guerre, cela doit d’abord être traduit en justice. Quant à Volodymyr Zelensky, il refuse désormais d’imaginer tout contact avec son homologue russe, après que Moscou a annexé, fin septembre, les territoires occupés du Donbass, Kherson et Zaporijia. L’Assemblée générale de l’ONU a condamné mercredi à une “écrasante majorité” ces “annexions illégales” et adressé, selon Joe Biden, un “message clair” à Moscou. L’Assemblée générale des 193 États membres réunis en urgence a adopté cette résolution par 143 voix pour, cinq pays contre et 35 abstentions, dont la Chine, l’Inde, le Pakistan et l’Afrique du Sud. Emmanuel Macron ne veut pas parler d’”État terroriste” en ce qui concerne la Russie, tout comme il ne voulait pas parler de “génocide” lorsque le président américain Joe Biden a pris ses fonctions au printemps après la découverte. atrocités commises contre des civils dans la banlieue de Kiev, abandonnée par les troupes russes. Il vous reste 45,19% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.


title: “Emmanuel Macron Esp Re Terme Une N Gociation Entre La Russie Et L Ukraine " ShowToc: true date: “2022-12-13” author: “Daniel Romero”


Alors que de nombreux pays non alignés, lassés de se battre, soutiennent un cessez-le-feu et une négociation, Emmanuel Macron a tenté, mercredi 12 octobre sur France 2, de confirmer le soutien de la France à l’Ukraine, sans fermer la porte à un éventuel dialogue avec Moscou quand Kyiv le décidera. est possible. “A un moment donné, il sera dans l’intérêt de l’Ukraine et de la Russie de négocier”, a déclaré le chef de l’Etat. Ce n’est pas à nous de décider de l’Ukraine, nous ne l’aurions pas accepté de nos alliés. » La proposition intervient alors que le président russe Vladimir Poutine devait rencontrer son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, jeudi au Kazakhstan. “Les Turcs proposent leur médiation. Si des contacts devaient avoir lieu, ils auraient lieu sur le sol turc, comme l’a indiqué le conseiller diplomatique du Kremlin, Yuri Uchakov, précisant qu’une “discussion intéressante et utile” est attendue. À ce jour, Emmanuel Macron n’a pas été en mesure de servir de médiateur, ne serait-ce que parce que la France, bien que n’étant pas en guerre avec la Russie, soutient l’Ukraine. Le président russe Vladimir Poutine “doit mettre fin à cette guerre, respecter l’intégrité territoriale de l’Ukraine et revenir à la table des négociations”, a réitéré M. Macron. Il a cependant défendu auprès de France 2 son souci constant de parler en cas de besoin au chef du Kremlin, notamment sur des questions comme le sort de la centrale nucléaire de Zaporijia, capturée et annexée par les Russes, dont les Ukrainiens espèrent qu’il reprendra le contrôle. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés L’Ukraine exige un bouclier aérien de l’Occident pour protéger la population des missiles et drones russes

Poutine reste un interlocuteur

Pour lui, le président russe reste un interlocuteur, afin de tenter de “construire” ou de “rétablir la paix”, alors que certains dirigeants du continent oriental le considèrent plutôt comme un criminel de guerre, cela doit d’abord être traduit en justice. Quant à Volodymyr Zelensky, il refuse désormais d’imaginer tout contact avec son homologue russe, après que Moscou a annexé, fin septembre, les territoires occupés du Donbass, Kherson et Zaporijia. L’Assemblée générale de l’ONU a condamné mercredi à une “écrasante majorité” ces “annexions illégales” et adressé, selon Joe Biden, un “message clair” à Moscou. L’Assemblée générale des 193 États membres réunis en urgence a adopté cette résolution avec 143 voix pour, cinq pays contre et 35 abstentions, dont la Chine, l’Inde, le Pakistan et l’Afrique du Sud. Emmanuel Macron ne veut pas parler d’”État terroriste” en ce qui concerne la Russie, tout comme il ne voulait pas parler de “génocide” lorsque le président américain Joe Biden a pris ses fonctions au printemps après la découverte. atrocités commises contre des civils dans la banlieue de Kiev, abandonnée par les troupes russes. Il vous reste 45,19% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.