• À lire aussi : Massacre d’Halloween : Carl Girouard coupable sur toute la ligne • Lire aussi : Procès Carl Jiroure : “J’ai fait confiance à la justice et je ne suis pas déçu” • À lire aussi : Les victimes de Carl Girouard et leurs proches sont soulagés C’est vendredi qu’ont eu lieu les représentations pour la punition que l’auteur d’Halloween Carl Girouard devait recevoir. Plusieurs proches de François Duchesne, 56 ans, ainsi que la belle-sœur de Suzanne Clermont, 61 ans, ont témoigné de la perte qu’elle a subie le 31 octobre 2020, même s’il n’y a pas eu de sursis à imposer au meurtrier.
Sauf que depuis deux semaines, à la suite du jugement de la Cour suprême dans l’affaire Alexandre Bissonnette qui a rendu inconstitutionnel le cumul des périodes d’inéligibilité avant la suspension en cas de meurtres multiples, Carl Girouard sait à quoi s’attendre. Ce sera la réclusion à perpétuité sans possibilité de libération avant 25 ans, même s’il compte deux morts.
Ainsi, à l’issue du témoignage, le juge Richard Grenier, qui s’est dit “d’accord avec le verdict”, a condamné le prévenu de 26 ans à la réclusion à perpétuité sans possibilité de sortie de prison avant 25 ans. L’audience a également permis aux proches d’entendre parler de la douleur qu’ils ressentent après la tragédie.
Marie-Claude Veilleux, la belle-sœur de Suzanne Clermont, s’est également adressée directement à l’accusé. “Je veux en profiter pour dire à M. Girouard qui était Suzanne Clermont, celle qui a brutalement tué Katana de multiples coups à la tête”, a-t-il lu.
appel Dès lors, une seule option s’offre à Zirouar pour réduire sa peine, plaider coupable à deux meurtres au premier degré. De plus, son avocat, Me Pierre Gagnon, qui avait annoncé qu’il comparaîtrait devant la Cour d’appel dès le prononcé du verdict du 20 mai, a profité de sa présence devant la cour du Québec pour déposer son appel.
Trois motifs sont donnés, notamment en ce qui concerne les instructions finales du juge au jury. “Surtout par rapport à une objection qui a été acceptée par le tribunal où l’on veut interroger l’expert Faucher pour des décisions de la Cour d’appel qui l’avaient accusé de propos personnels”, a expliqué l’avocat. L’autre critique concerne un propos tenu par le juge peu avant le verdict, où il reprochait au ministère public, mais surtout aux enquêteurs, l’interrogatoire de police à 5h30, alors que Zirouar n’a pas dit un mot, si ce n’est qu’il voulait parler avec l’avocat. Le juge Richard Grenier avait accusé le procureur de dire qu’il était “inacceptable” d’agir ainsi contre le droit fondamental au silence de l’accusé.
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