C’était une connaissance de la victime qui aurait contacté la police vers 08h15 après la découverte macabre à l’intérieur de la maison, située rue Albert-Léal. L’homme de 29 ans a été transporté à l’hôpital, où il a été déclaré mort. Steven Dyotte, qui était le père de deux petites filles, aurait été tué avec une arme à feu, selon nos informations. L’enquête a été transférée à la Sûreté du Québec. Des investigations ont également eu lieu tout au long de la journée pour passer au peigne fin la scène du crime afin de comprendre les circonstances entourant le meurtre. Alors que la police s’affairait à trouver des preuves, que des enfants à vélo ou à scooter venaient observer la scène avec curiosité, le Journal a pu voir la scène. L’événement a troublé la tranquillité de ce paisible quartier de banlieue. “C’est inquiétant, il ne s’est rien passé ici. “La nuit, peut-on continuer à marcher ou est-ce que ça va se passer comme à Montréal et Laval, où des gens tirent dans la rue à toute heure ?” a demandé Lise Proulx en promenant son chien avant le dîner. Connu dans le quartier Selon plusieurs voisins, Steven Dyotte travaillait pour une compagnie d’habitation réputée de la région. Son camion noir, orné des drapeaux du Canada et des Patriots, ne laisse personne indifférent depuis cet hiver. “C’est simplement venu à notre connaissance à ce moment-là. “Tout le monde dans le quartier connaît le gars avec le gros pick-up qui fait du bruit quand il accélère”, a déclaré au Journal un couple qui habite à distance de marche. Il jugeait également suspect de voir autant de visites rapides chez leurs voisins presque tous les jours. Dyotte avait un casier judiciaire, notamment possession de drogue, ainsi que des menaces de mort et des agressions commises dans un contexte de violence conjugale. Aucun suspect n’a été arrêté dans cette affaire jusqu’à vendredi. – En collaboration avec Maxime Deland