• Lire aussi : Gaz russe coupé pour la Finlande • Lire aussi : Finlande : suspension des livraisons de gaz russe à partir de samedi • Lire aussi : UE : accord d’approvisionnement minimum en gaz Une entente a d’abord été conclue entre Symbio Infrastructure, une société mère de GNL Québec, et la société par actions nationale ukrainienne Naftogaz, sur l’achat de gaz naturel liquéfié et d’hydrogène liquide vert du Québec le 5 juin à Washington. Cela a été annoncé vendredi dans un communiqué de presse de Symbio Infrastructure. “Cet accord est une étape importante pour la transition de l’Ukraine vers divers approvisionnements énergétiques du monde entier”, a déclaré Naftogaz, Ukraine. Le fondateur et président de Symbio Infrastructure a pour sa part promis de fournir à l’Ukraine une énergie compétitive qui “réduira considérablement les émissions mondiales de gaz à effet de serre en remplaçant les sources d’énergie plus émettrices utilisées en Europe, comme le charbon”, notamment. Pour ce faire, Symbio Infrastructure a rappelé les détails du projet d’usine de liquéfaction de gaz de τηςnergie Saguenay, par l’intermédiaire de GNL Québec. Vise à liquéfier et exporter 10,5 millions de tonnes ou 15 milliards de mètres cubes de gaz propre par an vers l’Europe. Rappelons que cette usine a cependant été rejetée par le gouvernement Legault en juillet 2021. GNL Québec ne respecterait pas, par ce projet, les modalités gouvernementales de lutte contre les changements climatiques et d’acceptation. Une position que le gouvernement n’a pas voulu remettre en question, y compris dans le contexte de la guerre en Ukraine. Le gouvernement du Canada a également rejeté ce plan. L’ancien premier ministre du Québec et candidat à la direction du Parti conservateur du Canada Jean Charest aimerait, pour sa part, favoriser la relance du GNL québécois, apprenait-on en avril dernier.