INTERVIEW – Séoul a dénoncé “une invasion territoriale de fait”, ce qui n’est pas le cas, observe le chercheur Pascal Dayez-Burgeon. Mais “le clown nord-coréen est très utile à tout le monde”, explique l’ancien diplomate. Pascal Dayez-Burgeon est un expert de la péninsule coréenne, ancien diplomate français en poste à Séoul et directeur de mission au CNRS. Les deux Corées ont échangé mercredi des missiles : Pyongyang en a tiré plus de 10, dont un a atterri à proximité des eaux territoriales sud-coréennes, poussant Séoul à répliquer avec trois missiles air-sol, a déclaré le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, un « territoire de facto ». invasion”. LE FIGARO.- L’armée sud-coréenne a dénoncé une fusillade “très rare et intolérable”. Les derniers incendies sont-ils sans précédent ? Pascal DAYEZ-BURGEON.-Ces événements immédiats sont alarmants, mais en fait ils ne sont pas nouveaux, ils sont même d’une fréquence alarmante. Depuis la division des deux Corées, et surtout depuis la fin des années 1970, depuis que la Corée du Sud a repris le dessus économiquement, les deux pays sont aux antipodes. C’est tragiquement banal. Et bien souvent, ces confrontations arrivent de temps en temps…

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