Meurtre de Justine Vayrac : la jeune femme est morte étranglée Le jeune homme de 21 ans, selon la même source, aurait commencé à travailler sur son alibi. Au point, par exemple, selon nos informations, d’envoyer un message Instagram à Justine, quelques heures après le meurtre, pour lui dire que nous étions inquiets pour elle. Cette nuit-là, alors que plusieurs amis de la jeune fille se fâchent, Lucas dit à l’un d’eux qu’il n’a rien à voir avec sa petite amie et qu’elle s’est enfuie avec lui, un autre garçon : c’est évidemment faux. Dans le même temps, selon les premières données de l’enquête, il s’est en fait débarrassé du corps à un kilomètre de sa maison avec un engin agricole. Il a sommairement nettoyé sa chambre et sa voiture dans laquelle, tôt le matin, il ramène une autre jeune fille chez elle. Il est surpris lorsqu’il entend un téléphone sonner. Il répond que c’est son téléphone professionnel. Dans les heures qui ont suivi, le suspect a fait comme si de rien n’était. Déjeuner dominical en famille, match de foot… Lucas donne l’impression. Selon nos informations, il sera interrogé à deux reprises par la police, en tant que simple témoin, dimanche puis lundi, pour ce qui était encore une “disparition inquiétante”. Ce n’est que devant les enquêteurs de la police judiciaire et en garde à vue que le jeune homme, acculé, a fini par avouer, brièvement, d’abord un viol avant de se rétracter, puis un meurtre, mais au moins. Un garçon qui lors de l’interrogatoire oscille entre “extrême froideur” et “moments d’étouffement”, nous dit-on. L’objectif de l’enquête est maintenant de déterminer la chronologie exacte des événements et de comprendre s’il y a eu une forme de dessein criminel chez le suspect de violences sexuelles ou de meurtre. Justine était-elle en mesure d’accepter de monter dans sa voiture après sa sortie de la discothèque, celle qui avait dit qu’elle se sentait mal ? Les résultats des analyses toxicologiques sont attendus. Tôt ou tard, le suspect, qui a déjà été poursuivi pour l’incendie du hangar agricole d’un ancien employeur, subira également un examen psychiatrique.