Publié à 9h26
Julien Arsenault La Presse
Il n’est plus à l’emploi de Britishvolt depuis “quelques jours”, a-t-il expliqué en entrevue téléphonique avec La Presse. « Ma motivation était de participer à un projet au Québec, raconte M. Couillard. Puisqu’il n’y a pas de projet au Québec, ma motivation n’est plus là. L’état actuel des finances de l’entreprise n’est pas compatible avec un projet en dehors du Royaume-Uni. » PHOTO PHILIPPE BOIVIN, ARCHIVES LA PRESSE L’ancien premier ministre Philippe Couillard dirigeait la branche canadienne de Britishvolt Si le gouvernement Legault doit envisager d’autres options pour compléter l’écosystème de l’industrie des batteries, l’ancien premier ministre libéral, qui dirigeait la branche canadienne de Britishvolt, estime que les “facteurs d’attraction” du Québec “restent bons”. Il attend de voir d’autres acteurs se manifester. Malgré son intérêt pour la province, l’entreprise britannique n’est toujours pas propriétaire des terrains qu’elle convoite dans le parc industriel et portuaire de Bécancour, l’endroit privilégié par le gouvernement Legault pour développer l’industrie des batteries. La stratégie du Québec est d’attirer des projets à toutes les étapes de l’industrie des batteries, soit l’exploitation de ressources telles que le graphite et le spodumène de lithium, la conversion de matériaux en composants de qualité batterie, la fabrication d’anodes et de cathodes (un composant clé des batteries), la fabrication de cellules assemblage et fabrication d’unités de batterie.