Ces poursuites, ainsi que de nouvelles sanctions économiques, découlent de “deux complots internationaux distincts visant à violer les lois et sanctions commerciales américaines”, a déclaré le procureur général Merrick Garland dans un communiqué. Dans la première, cinq Russes et deux courtiers pétroliers vénézuéliens étaient accusés d’avoir acheté aux États-Unis des composants électroniques destinés à équiper des avions, des radars ou des missiles et de les revendre à des sociétés d’armement russes. Certaines de ces preuves, qui sont passées par un système financier opaque, “ont été trouvées sur des plates-formes d’armes russes saisies dans le camp de combat ukrainien”, selon Merrick Garland. Ce réseau, dont deux membres ont été arrêtés en Allemagne et en Italie, est soupçonné d’utiliser la même société pour transporter des centaines de millions de barils de pétrole vénézuélien vers la Russie et la Chine. Le ministère des Finances a approuvé des sanctions contre l’un des dirigeants de ce réseau, le Russe Yuri Orekov, et deux de ses sociétés basées en Allemagne et à Dubaï. “Ils ont indirectement contribué à la guerre injustifiée du Kremlin contre l’Ukraine”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Anthony Blinken dans un communiqué. Dans la deuxième affaire, trois personnes ont été arrêtées en Lettonie et une en Estonie pour avoir tenté d’exporter vers la Russie une rectifieuse sophistiquée susceptible d’être détournée à des fins nucléaires. Accusés de fraude et de blanchiment d’argent, ils font face à des demandes d’extradition de la part des États-Unis.