“La tâche des Forces armées ukrainiennes pour 2023” est de continuer à “déplacer les hostilités” vers la Crimée. L’annonce est limpide et vient directement du chef de l’armée ukrainienne, Valery Zaluzny. Le 7 septembre, le “général de fer” ukrainien a reconnu pour la première fois que Kyiv avait frappé en août des bases russes sur la péninsule, annexée en 2014 par la Russie. La confirmation n’est pas une surprise, mais cette transparence est loin d’être anodine. L’Ukraine a toujours considéré la reconquête de la Crimée comme un objectif de guerre. Depuis l’annexion de 2014, les Ukrainiens ont ce désir de laver l’humiliation et de réparer l’injustice. “Pour tous les Ukrainiens que j’ai rencontrés, la Crimée pourrait un jour ou l’autre revenir à Kyiv”, déclare le général (2S) Michel Yakovleff, ancien chef d’état-major adjoint au Shape, le commandement suprême allié des opérations de l’OTAN. Lire aussi Guerre en Ukraine : comment les frontières de l’ex-URSS sont devenues (encore) problématiques. Sauf que l’Ukraine ne…
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