En écoutant Bernard Drainville répondre aux questions des journalistes, j’ai pensé à Denis Coderre, un autre soi-disant “fier nationaliste”… Alors qu’Ottawa ne cache pas son intention d’utiliser les tribunaux pour saper les lois québécoises sur la langue et la laïcité, les « nationalistes » de la CAQ sont convaincus qu’ils échoueront. Limites Je te prédis, prophète de la catastrophe dont les prédictions ne tombent que huit fois sur dix, qu’il n’y aura PAS de raz-de-marée le 3 octobre. Plusieurs fédéralistes anti-nationalistes se souviendront qu’en 2018 ils ont voté pour la CAQ pour se débarrasser du Parti libéral, corrompu par ses nombreuses années de pouvoir. Cette fois, ils veulent donner une chance à Dominique Anglade. Beaucoup de vrais nationalistes, dégoûtés par la révérence de Drainville et Legault, prendront conscience de la valeur de voter pour le Parti Québécois, résolument dominant et doté d’un jeune chef à la fois intelligent et honnête. Bref, il y aura une victoire pour la CAQ l’automne prochain, sans aucun doute. Mais ce ne sera pas écrasant. Lucien le grossier Tout n’est pas perdu pour Paul St-Pierre Plamondon. Le spectacle douloureux de Bernard Drainville illustre l’impasse de la CAQ et la nécessité d’une nette domination péquiste. Et que dire de l’audace de Lucien Bouchard qui va fêter l’anniversaire de René Lévesque sans approuver d’inviter au micro l’actuel jeune chef du parti fondé par Lévesque ? Cela est également susceptible de redonner du courage à la formation indésirable. Finalement, l’arrogant Canada va vite humilier ses “colonialistes” et forcer les bleus et les rouges à s’entre-déchirer dans la CAQ… qui aura du mal à gérer la colère populaire !