Ils n’existent plus. Les images des débordements qui ont eu lieu autour du Stade de France, le soir de la finale de la Ligue des champions, ont été détruites. “Ils sont disponibles pendant sept jours”, a indiqué au Sénat, jeudi 9 juin, Erwan Le Prévost, directeur des relations institutionnelles à la Fédération française de football. Nous devrions avoir l’obligation de les fournir à différentes populations. Lire aussi Chaos au Stade de France : une information avait alerté sur les dangers L’annonce a immédiatement sauté sur l’opposition. Ce matin, Marin Le Pen est allé jusqu’à contester la version des autorités. “Je n’ose pas imaginer que nos dirigeants soient incompétents au point qu’ils n’aient pas immédiatement demandé que la vidéosurveillance leur soit diffusée”, a-t-il dit. Selon elle, la suppression de ces images est “naturellement volontaire”. Après avoir directement impliqué le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et le garde des sceaux Éric Dupond-Moretti, Marine Le Pen a estimé que la destruction de ces images avait permis “d’étouffer les énormes mensonges qui ont été révélés lors de l’audience”. “.