Publié hier à 20:16, Mis à jour il y a 2 heures Sous les coups de la crise, les manifestations de solidarité entre Emmanuel Macron et Olaf Solz (ici, le 30 juin à Madrid) ont laissé place à l’indignation et au mécontentement. Crédit : Bernd von Jutrczenka/dpa/via Reuters Connect HISTORIQUE – Il s’agit d’une décision sans précédent depuis la mise en place de ces rencontres annuelles en 2003. Correspondant à Berlin Un dîner privé à la Chancellerie à l’occasion de la Journée de l’unité allemande, une balade nocturne autour de la Porte de Brandebourg, un pouce levé sur les marches de l’Elysée pour la première visite à l’étranger de la Chancelière : depuis la formation de leur nouveau gouvernement respectif, Emmanuel Macron et Olaf Scholz n’avait pas manqué de mettre en scène leur amitié, comme si les deux hommes voulaient tourner le dos à un partenariat réticent de plus d’une décennie à l’ère Merkel. En quelques semaines, sous les coups de la crise, ces manifestations de solidarité ont laissé place à l’indignation et au mécontentement, tant la liste des divergences entre Paris et Berlin s’est allongée. Témoin de la méfiance entre les deux capitales, le conseil des ministres annuel franco-allemand, le premier depuis l’arrivée au pouvoir du leader social-démocrate, prévu le 26 octobre à Fontainebleau, a été annulé. Lire aussi Taxe européenne sur l’énergie : “Non à une nouvelle capitulation devant les exigences de l’Allemagne !” C’est une décision inédite…
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