Selon le tabloïd britannique, ces agents ont eu accès aux “détails top secrets” des discussions entre le ministre des Affaires étrangères et les alliés du Royaume-Uni. Ces messages concernaient notamment des discussions avec des alliés sur la guerre en Ukraine, notamment des livraisons d’armes à Kyiv. Jusqu’à un an de messages pourraient être téléchargés, ajoute le Daily Mail. Selon le journal, le piratage a été révélé lors de la campagne interne du Parti conservateur pour obtenir Mme Truss au poste de Premier ministre. Mais l’affaire a été délibérément gardée secrète par M. Johnson et par Simon Case, le secrétaire du cabinet de M. Johnson. La révélation de cet incident résout le mystère du changement soudain du numéro de téléphone portable que Mme Truss utilise depuis dix ans. Ce changement avait alarmé les ministres et les conseillers qui étaient soudainement incapables de communiquer avec elle. Les services de sécurité sont sur leurs gardes après les révélations sur le logiciel Pegasus, de la société israélienne NSO. En avril, Citizen Lab, un laboratoire spécialisé dans la détection de logiciels de surveillance, a annoncé avoir prévenu Londres d’une tentative de piratage avec Pegasus au sein du Cabinet du Premier ministre et du Foreign Office. Selon le Daily Mail, le téléphone de Mme Truss a été tellement endommagé qu’il a été emmené dans un endroit sûr pour être scanné. Un porte-parole du gouvernement britannique, désormais dirigé par Rishi Sunak, a refusé de commenter les “arrangements de sécurité individuels”, ajoutant que l’exécutif avait mis en place des systèmes robustes pour protéger ses membres contre de telles menaces.