Les sociétés cédées sont Sinomine (Hong Kong), Rare Metals Resources Co Ltd, Chengze Lithium International Limited ainsi que Zangge Mining Investment (Chengdu) Co Ltd, selon un communiqué. La décision a été prise après des examens “approfondis” par les agences canadiennes responsables de la sécurité nationale et du renseignement, a expliqué le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champan. « Le Canada continuera d’accueillir les investissements étrangers directs, mais agira de manière décisive sur les investissements qui constituent une menace pour notre sécurité nationale et nos chaînes d’approvisionnement essentielles en minéraux, tant au pays qu’à l’étranger », a également déclaré M. Champagne. L’annonce intervient cinq jours après que le Canada a annoncé une réglementation plus stricte sur les investissements dans les minéraux rares pour les entreprises d’État étrangères. Les investissements d’entreprises publiques étrangères dans les «minéraux critiques» canadiens ne seront désormais approuvés «qu’à titre exceptionnel», a averti le gouvernement la semaine dernière. Ottawa a créé une liste de 31 minéraux dits “critiques” parce qu’ils menacent la “prospérité économique durable” du Canada, qui comprend le cobalt, le lithium et le manganèse utilisés dans les panneaux solaires, les éoliennes et les batteries des véhicules électriques. Au cours des deux dernières décennies, la Chine, le plus grand producteur mondial de terres rares, a investi des milliards de dollars au Canada pour assurer un approvisionnement en métaux rares.