Cela se traduit par une augmentation nette de 40 000 nouveaux emplois au pays le mois dernier, soit une augmentation de 0,2 %. L’augmentation de l’emploi est principalement attribuable à l’augmentation de l’emploi à temps plein chez les jeunes femmes et les femmes en âge de travailler, selon Statistique Canada. Les bénéfices étaient principalement concentrés dans le commerce de gros et de détail. Le chômage de longue durée, c’est-à-dire les personnes à la recherche d’un emploi ou mises à pied pendant 27 semaines ou plus, représentait 19,7 % du chômage total en mai, contre 15,6 % en février 2020, juste avant le début de la pandémie. L’Alberta a grandement profité de cette hausse de l’emploi, selon l’agence fédérale, qui voit également une baisse du chômage à Terre-Neuve-et-Labrador, à l’Île-du-Prince-Édouard, en Saskatchewan, au Manitoba et en Colombie-Britannique. Lancez le widget. Ignorer le widget ? Fin du widget. Retour en haut du graphique ? Au Québec, après avoir atteint un creux record de 3,9 % le mois dernier, le taux de chômage a augmenté de 0,3 point de pourcentage en mai pour atteindre 4,2 %. Comme de plus en plus de personnes sont devenues actives sur le marché du travail et que l’emploi n’a pas beaucoup changé, le taux de chômage a augmenté, selon Statistique Canada dans l’Enquête sur la population active de mai 2022. En Ontario, le taux de chômage est demeuré relativement stable, passant de 5,4 % en avril à 5,5 % en mai. Malgré un taux de chômage historiquement bas, le Canada a dû faire face pendant des mois à une importante poussée d’inflation combinée à une pénurie nationale de main-d’œuvre. Cela a bien sûr un impact sur les salaires. Selon Statistique Canada, le salaire horaire moyen a augmenté de 3,9 % au Canada en mai dernier par rapport à mai 2021. La hausse était de 3,3 % en avril. Le salaire horaire moyen a augmenté d’environ 1,18 $ pour atteindre 31,12 $ aujourd’hui. Cependant, cette hausse salariale est loin de compenser l’inflation de 6,8 % mesurée au Canada en avril dernier. Aux yeux de Benjamin Reitzes, PDG de BMO Marchés des capitaux, le marché du travail était encore très bien portant en mai. “Rien dans ce rapport n’empêche la Banque du Canada de maintenir son ton agressif et de poursuivre d’autres hausses agressives des taux d’intérêt. » – Extrait de Benjamin Reitzes, PDG de BMO Marchés des capitaux La Banque du Canada a relevé son taux directeur d’un demi-point de pourcentage à 1,5 % la semaine dernière dans le but d’aider à freiner l’inflation, qui est à son plus haut niveau en trois décennies. Lors du relèvement de son taux directeur, la banque centrale a expliqué qu’elle était prête à agir avec plus de force si nécessaire, suggérant qu’elle pourrait remonter les taux d’intérêt encore plus rapidement, notamment en imposant une hausse de trois quarts. Reitzes. “Je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit dans ce rapport d’emploi qui les pousse à être encore plus agressifs que cela, mais cela ne les arrêtera certainement pas”, a-t-il déclaré. Lancez le widget. Ignorer le widget ? Fin du widget. Retour en haut du graphique ?