« Du strict point de vue de notre santé et de notre sommeil, deux fois par an nous nous frappons la cervelle. Elle perturbe l’humeur, perturbe l’appétit, perturbe l’emploi du temps des nourrissons et des personnes en perte d’autonomie. Ce n’est pas idéal du tout, ça n’aide personne”, estime Roger Godbout, professeur de psychiatrie à l’Université de Montréal. Le changement d’heure du printemps est le pire, selon M. Godbout. “Nous voyons des résultats presque immédiats. L’automne est plus long, mais il n’y a pas beaucoup d’études sur ce sujet”, souligne-t-il. Plusieurs associations du sommeil à travers le monde souhaitent que cette pratique cesse. « La plupart des associations du sommeil disent de changer cette habitude. Tous sont d’accord pour adopter l’heure légale. Le Mexique vient d’adopter une loi pour mettre fin à cela », explique le professeur. Regardez l’intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessus.