“Nous devons nous débrouiller dans ces questions pour avoir de la nuance, pour avoir des principes que nous devons respecter et nous devons prendre en compte les paroles de ceux qui parlent de ce genre de questions”, a-t-il déclaré et poursuivi. Plusieurs personnalités ont vivement critiqué les propos de l’élu LFI. Tout d’abord, la porte-parole de la ministre de l’Egalité femmes-hommes, Isabelle Rome, a tweeté : “Vous utilisez des mots qui banalisent la violence. Des mots qui nuisent à la lutte contre les violences faites aux femmes. Des mots qui vous discréditent complètement sur cette question.” Des mots inacceptables qui banalisent la violence. Des propos qui nuisent à la lutte contre les violences faites aux femmes. Des mots qui vous diffament complètement dans cette affaire. – Isabelle Rome (@RomeIsabelle) 23 septembre 2022 “Tais-toi maintenant ! Ça suffit !!” Marlène Schiappa, qui détenait également ce portefeuille ministériel, a abondé dans un tweet, jugeant que ces propos « portent gravement atteinte à la lutte pour protéger les femmes des violences ». A LCI, la députée EELV Sandrine Rousseau a également rappelé qu’”une gifle au visage du mari est un crime”. “C’est là qu’il faut bouger car tous ces mots sont des mots qui minimisent les actions”, a-t-il dit. “MAIS CE N’EST PAS POSSIBLE !” La militante féministe et conseillère EELV Paris Raphaëlle Rémy-Leleu s’est également indignée, sur Twitter. “Ce que vous dites aux camarades révolutionnaires depuis une semaine est insupportable. Arrêtez de parler de violence. Arrêtez au moins de nous faire souffrir. Trouvez le courage d’en discuter avec une féministe et souffrez en même temps de la méconnaissance du sujet , le politicien votre complaisance, ainsi que la douleur et la rage que vous engendrez », a-t-il insisté. A l’extrême droite, Julien Odoul (RN) a évoqué un « naufrage », tandis que Gilbert Collard (Reconquête) a évalué que « la hiérarchie [des faits] c’est, en soi, insupportable ! Quelques heures après ces réactions, Manuel Bompard a réagi dans un communiqué publié vendredi sur Twitter. Selon le député des Bouches-du-Rhône, il s’agit d’une “mauvaise dispute”. “Je n’ai jamais dit, ni pensé, qu’une gifle n’était pas grave”, écrit-il. Mise au point après mon interview #CNEWS pic.twitter.com/jyfhYA9JYG – Manuel Bompard (@mbompard) 23 septembre 2022 “Je ne fais que rappeler des principes fondamentaux du droit : proportionnalité des peines (…) et individualisation des peines (…). Par conséquent, une gifle au visage ne sera pas punie aussi sévèrement que des coups répétés pendant des mois voire des années.” il se souvient. Et le député rebelle de conclure : « La graduation ne sert pas à minimiser les événements mais à ajuster les réponses et les sanctions.