« Depuis le 14 décembre 2017, nos vies sont gâchées par ce terrible drame survenu à ce passage à niveau entre ce car scolaire et un TER. Je vais parler aujourd’hui en tant que père qui a vécu une atrocité et dont le fils, a reçu la peine de mort sans n’ayant jamais été jugé pour un crime”, explique Fabien Bourgeonnier, père de Loïc décédé dans le tragique accident, dans un communiqué.
Lire aussi : Procès du drame de Milas : après deux jours de larmes, le chauffeur du bus s’effondre
« Cependant, de nombreux doutes et questions restent sans réponse. Le passé de cette conductrice : prise de médicaments et manque de sommeil, sa prétendue dépression. Ce 14 décembre, date du décès de son père survenu en 2009, a un impact sur la mort de nos enfants et a pris le risque de blesser d’autres enfants pendant cette tragédie? “Le fait qu’elle dise ‘on a encore un sentiment de culpabilité’ De qui parle-t-elle ? Beaucoup de questions, je le sais, choquent les gens qui ont pris position depuis le début, aux dépens des enfants victimes de ce drame qui méritent réponses. Cette femme leur doit des explications », poursuit-il.
À lire aussi : Procès du drame de Millas – Fabien Bourgeonnier : “Il n’y a pas de justice pour nous rendre Loïc”
“Nous, les familles endeuillées, étions présentes à son audition. Depuis près de cinq ans maintenant, nous nous sommes tus, pleurant en silence et nous sommes allés à ce procès avec dignité, sans cris ni insultes pour connaître la vérité », a-t-il déclaré. réagissez ce vendredi 23 septembre.
Lire aussi : Procès du drame de Millas – Fabien Bourgeonnier, père d’une des victimes : “Le chauffeur du bus n’a montré aucune empathie envers nos enfants”
“Mais aujourd’hui, face aux questions du parti politique qui la blessent, elle ne va pas bien et doit être hospitalisée ! Faudra-t-il encore endurer tout cela et assister à notre procès ? sans sa présence On ne peut pas poser les questions importantes et obtenir les réponses dont nous sommes victimes. Sachant que d’autres experts vont témoigner, à qui pose-t-on les questions dans cette affaire ?”, conclut Fabien Bourgeonnier.