L’auteur présumé, Olivier Djoko Simo, qui résidait dans la région de Mons jusqu’au jour des faits, a été placé en garde à vue jeudi 22 septembre à 08h45 au commissariat de Mont-de-Marsan. Il a ensuite été conduit le lendemain. Ce Landais de 21 ans, dont les effets personnels ont été retrouvés sur les lieux du crime, a spontanément reconnu « son implication, revendiquant une rencontre fortuite dans la soirée du 18 août. Une rencontre qui aurait dégénéré en bagarre suivie d’un acte d’étranglement”, indique le procureur, ce vendredi 23 septembre. Il est connu des services de santé et souffre d’un trouble psychiatrique. Olivier Djoko Simo était également soigné dans un établissement spécialisé à Cadillac lorsqu’il a été localisé par les enquêteurs. Le prévenu est désormais en détention provisoire à Gradignan (33) pour meurtre et atteinte aux biens d’autrui par moyen dangereux.

Deux condamnations

Greffier, Me Chauvin, assiste Olivier Djoko Simo. “Je pense que la personne que j’ai vue dans la prison n’est pas exactement Augustus. La question de sa situation au moment des faits sera déterminante et permettra de s’orienter sur les conséquences éventuelles ou non d’un procès. “Le prévenu a un lourd casier judiciaire” avec deux condamnations, en 2015 et 2022 pour violences. La plus récente est de nature non conventionnelle”, précise le parquet de Mons. Selon nos informations, lorsqu’il était mineur, Olivier Djoko Simo effectuait de nombreux allers-retours dans des foyers sociaux pour enfants (Mecs). Il n’est pas entouré de beaucoup, d’ailleurs aucun membre de sa famille ne semble s’être manifesté depuis le déroulement des événements. “Dans ce type de cas, quand on a affaire à une personne qui n’est pas prise en charge, la question devient qui on informe parce qu’on se retrouve avec une bombe dans la nature. L’important est aussi de savoir si l’absence de ce suivi est due à une insuffisance médicale ou à la fuite volontaire de la personne du monde médical”, explique Me Chauvin.