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Publié le 23/09/2022 06:02 Mis à jour le 23/09/2022 06:18
Temps de lecture : 1 minute.
Le téléphone de Delphine Jubillard a probablement été laissé près de chez elle dans la nuit de sa disparition, entre le 15 et le 16 décembre 2020, à Cagnac-les-Mines dans le Tarn, selon une expertise réalisée en août dernier et connue de franceinfo. L’appareil, comme le corps de Delphine Jubillar, n’a jamais été retrouvé.
Selon cette expertise, le téléphone est “fortement susceptible d’être géographiquement proche” du domicile familial, ou dans un virage, proche du domicile, précisément entre le 15 décembre à 23h48 et le 16 décembre à 7h48.
Ces résultats, qui ne prouvent pas que Delphine Jubillar n’est pas sortie de chez elle, seront confrontés aux déclarations de Cédric Jubillar. L’homme a dit que sa femme était sortie promener les chiens une nuit. Il l’a appelée 185 fois en quelques heures, a rapidement raccroché et assuré aux enquêteurs qu’il n’avait ni vu ni entendu le téléphone chez lui. Le téléphone a été activé plusieurs fois dans la nuit et déverrouillé une dernière fois le matin alors que les gendarmes étaient déjà chez Jubular en présence de Cédric. Effectivement, il se déclenche à 7h48.
Cédric Jubillar, mis en examen pour homicide involontaire aggravé et placé en garde à vue depuis juin 2021, doit être entendu par les enquêteurs vendredi 23 septembre sur le fond de l’affaire. Il clame son innocence depuis plus d’un an et demande une reconstitution de la nuit pour comprendre de quoi on l’accuse. Sa sixième demande de libération conditionnelle a été rejetée le jeudi 22.
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