• Lisez aussi : [EN IMAGES] Manifestation à Québec : des milliers de personnes se rassemblent pour éviter le « mur climatique » “Nous voulions être présents pour montrer toute l’attention que nous portons aux questions environnementales. Je pense que nous avons un bilan plus qu’intéressant de plusieurs points de vue environnementaux », a expliqué M. Charette, en conférence de presse peu après son arrivée sur les lieux. M. Charette s’est rendu vendredi à la marche pour le climat, accompagné des ministres Chantal Rouleau et Pierre Fitzgibbon, et accompagné d’une escorte policière. PHOTO AGENCE QMI, FÉLIX LACERTE-GAUTHIER
Le ministre de l’Environnement Benoît Charette entouré de militants lors de la grève climatique organisée à Montréal.
Selon lui, le gouvernement a fait “beaucoup” depuis quatre ans sur les questions environnementales, estimant qu’il n’y a “pas de parallèle dans l’histoire du Québec”. Cependant, les manifestants, déjà présents sur les lieux, ont rapidement fait entendre leur voix. “Nous sommes d’accord sur de nombreux objectifs, notamment la neutralité carbone d’ici 2050”, a répondu M. Charette, lorsqu’on lui a demandé s’il appuyait les revendications des manifestants. Cependant, sa conférence de presse a été interrompue peu de temps après cette réponse lorsque les cris des manifestants l’ont empêchée de continuer. “Occupez-vous ou sortez !” chantaient-ils d’une seule voix. Les organisateurs de la marche, qui étaient parmi eux, ont informé le ministre qu’il n’était pas le bienvenu. Après une trentaine de minutes sous les huées de la foule, la délégation de la CAQ a quitté la marche pour se moquer des acclamations. Plus tôt dans la journée, les organisateurs de la marche avaient pris la parole pour dénoncer le manque de “courage” des partis politiques sur les questions environnementales et pour exiger que Québec sorte des énergies fossiles d’ici 2030. Le GND juge la réaction des manifestants “normale”. Selon le représentant de Québec solidaire Gabriel Nadeau-Dubois, l’exclusion des candidats de la CAQ par les marcheurs pour le climat est compréhensible. “Les gens ont le droit de venir manifester, mais s’ils gouvernent le Québec depuis quatre ans et que ce qu’ils font c’est surtout pour défendre le troisième maillon, je pense que c’est normal que les jeunes qui s’inquiètent pour l’avenir ne les voient pas beaucoup . lors de leur manifestation », a-t-il déclaré en rejoignant la marche.