• À lire aussi : On connaît les solutions, le défi c’est de les mettre en place, dit Dubé • A lire aussi : 811 : ‘Je voudrais que ce soit 10 minutes maximum !’ Dub a dit Dans la région, même si la situation n’est pas aussi dramatique qu’ailleurs au Québec, les hôpitaux se préparent à une augmentation des consultations. Après la COVID-19 et la grippe, c’est au tour du virus respiratoire syncytial (VRS) d’entrer dans les hôpitaux de la province. Une vague de transmission devrait toucher le Saguenay-Lac-Saint-Jean d’ici deux à quatre semaines. En pédiatrie, des mesures sont déjà en place. « C’est un virus qui libère beaucoup de sécrétions, les bébés de moins de 18 mois ou de moins d’un an sont ceux qui seront les plus malades, a assuré le pédiatre et chef régional de pédiatrie et de néonatologie du CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean. , Dr. Jean-Benoit Bouchard. L’année dernière, le virus nous a surpris, il est arrivé fin août, début septembre. Nous avons eu du mal à nous adapter, mais cette année, nous avons beaucoup innové en faisant des quarts de travail auxquels nous n’avions pas l’habitude de toujours travailler en collaboration. Nous avons des mesures spécifiques”, a-t-on précisé. Le virus peut entraîner des complications plus importantes chez les enfants et les bébés, en particulier les bébés prématurés et très prématurés. À titre préventif, la vaccination des patients les plus vulnérables et à risque de développer des complications a débuté en début d’année. “On a commencé à faire cette vaccination au Québec il y a un mois et encore une fois, on est beaucoup en avance sur l’an dernier parce qu’on savait que ça pouvait arriver beaucoup plus vite”, a-t-il dit. Il explique. Selon le CIUSSS, il s’agit d’une solution qui contribuera à réduire le nombre d’hospitalisations. En situation d’urgence dans la région, la situation reste tendue. Les autorités sanitaires doivent constamment s’adapter car le trafic change d’heure en heure. Le ministre Christian Dubé a annoncé la mise sur pied d’une cellule de crise composée de 20 membres issus du milieu hospitalier, qui vise à réduire les débordements aux urgences, et ce, à l’échelle de la province. « L’idéal est d’utiliser d’abord les services de première ligne. Mais bien sûr, si vous avez un cas qui vous inquiète, n’hésitez pas à venir à l’hôpital », a expliqué le Dr Bouchard. À l’indice-santé, peu de régions affichent un taux d’occupation normal, mais c’est tout de même vrai pour le Saguenay-Lac-Saint-Jean. Bien que les données varient constamment, le taux d’occupation des civières aux urgences oscille entre 50 % et 80 %. Cependant, le portrait risque de changer lorsque le RSV fera son arrivée.