En bref : Décevant, comme c’est souvent le cas dans ce genre de rencontres.

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Pavard : 5,5

Il a été le défenseur le plus prudent du quatuor avec Didier Deschamps. Le latéral droit aura été marqué par de nombreuses interventions décisives (20e, 28e) mais aussi par une présence offensive remarquable malgré des centres encore en mouvement. La belle frappe sèche lui a rappelé des souvenirs (55e).

En bref : Sérieux et au niveau requis.

Benjamin Pavard intervient face à l’Autriche 1 crédit

Salimba : 4

Il a commencé la soirée par une glissade insignifiante (4e) mais qui a montré une légère fièvre en première période. En retard dans le but autrichien (37e), il a été déplacé par Arnaoutovic en première période avant de prendre peu à peu le dessus. Un peu timide à la relance, il a passé une seconde période tranquille.

En bref : Pas encore son match référence avec les Bleus.

Konaté : 5,5

Pour sa première cape avec les Bleus, on a vu Konaté à Liverpool cette saison. Corrigé par Arnautovic à l’ouverture du score, il va monter en puissance avec le style tout en muscle. C’est sa reprise très verticale vers Bape qui lance l’adversaire français vainqueur pour l’égalisation (84e).

T. Hernandez : 3

Restant aligné en tant qu’arrière gauche, il n’a pas éliminé les questions entourant son cas. Malgré sa rapidité qui répond aux situations, il est très lent et surtout très sympa lors de sa sortie à Laimer à la fin de l’Autriche (37e). Il n’a jamais quitté les chevaux et avait du mal à s’entendre avec Coman.

En bref : Concentration qui fait mal.

Théo Hernandez à l’envers après le premier match de l’Autriche contre la France Crédit : Getty Images

Tchouaméni : 5

Il a rapidement pris les devants dans l’entrejeu, réclamant le ballonnement dans la relance et n’hésitant pas à prendre ses responsabilités (13e). Malgré quelques interventions bienveillantes et beaucoup de personnalité, il a manqué de fluidité et a semblé tirer la langue pour un troisième mandat consécutif.

En bref : J’attends avec impatience les vacances.

Remplacé par Matteo Guentuzi (62e), auteur d’un chapitre qui pourrait tout changer (90+1).

Arc : 6

Là où Tchouaméni essayait parfois d’en faire trop, il en a fait une copie avec sobriété et intelligence technique. Beaucoup de souhaits, des restaurations intéressantes (32e) et un gros jeu coûteux qui a ouvert des brèches de loin. Dans l’ombre, il a joué son rôle avec personnalité et peut représenter un véritable appel à l’avant-poste.

En bref : Un autre milieu de terrain.

Aurélien Tchouaméni et Boubacar Kamara interviennent ensemble face à l’Autriche Crédit : Getty Images

Diaby : 4,5

Sa poussée est toujours aussi terrible et sa vitesse fait mal (17e, 24e). Même si ça veut dire que parfois tu vas plus vite que la musique. L’ailier n’a pas eu de spontanéité lorsqu’il a fait les bons choix et son déchet dans le dernier coup est un frein face à de telles équipes. Aligné à droite, il n’a pas hésité à revenir dans l’axe, sans succès (39e).

Griezmann : 4

En soutien de Benzema, on l’a finalement vu malgré les quelques inspirations qui pouvaient déboucher sur des occasions franches (17e, 18e, 52e). Mais son influence est en chute libre, alors qu’il était justement dans de telles courses qui se sont fait sentir dans le passé. Coupable d’une perte de balle fatale à la fin de l’Autriche (38e), il poursuit sa descente aux enfers, en club comme en sélection (1387 minutes sans but).

En bref : Le grand Griezmann est définitivement absent.

Remplacé par Kylian Mbappé (62e), qui a secoué le cocotier dès son entrée en jeu avant de permettre aux Bleus d’obtenir une accélération, qui a terminé du gauche, dont il a le secret (84e). Il touche la transversale à la balle de match (89e). La joie de Kylian Mbappé après son match nul en Autriche Crédit : Getty Images

Koman : 5

Ses pieds de feu ont réveillé les Blues en début de deuxième période, pour lancer le long règne stérile des Humps. C’est lui qui procure la meilleure opportunité au Français de se convertir à un tel poste (56e). Son accord avec Theo Hernandez était très épisodique. Il n’a jamais échangé avec Diaby, rendant les attaques françaises plus prévisibles.

En bref : Différences, gaspillage… un combat de Coman

Remplacé par Christophe Nunkou (79e), une passe décisive pour Bape et très intéressante dans son accord avec Benzema et Bape.

Benzéma : 5,5

Alors que ses coéquipiers étaient à court d’idées, il a continué d’essayer. Sa tête s’est arrêtée sur une réflexion du gardien adverse (18e) symbolisant une soirée décevante (32e, 42e, 51e). L’entrée en jeu de Mbappé l’a mis très vite au coeur de l’animation tricolore (72e), sans réelle chance de se mettre sous la dent.

En bref : Abnégation, pas de succès.

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