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Publié le 11/07/2022 20:47
Temps de lecture : 1 minute.
Seuls les femmes, les enfants et les personnes vulnérables sont désormais autorisés à débarquer en Italie. Les migrants sont renvoyés sur des navires d’ONG. On leur demande alors de quitter le port de Catane en Sicile. Le gouvernement d’extrême droite italien a déclaré vendredi 4 novembre que seules les personnes vulnérables seraient autorisées à débarquer pour des contrôles médicaux, après quoi les navires devraient “évacuer” les migrants restants des eaux italiennes. “Le droit maritime est très clair, se plaint le chef de la mission de Médecins Sans Frontières Juan Matias Gil, Le sauvetage ne se termine que lorsque tous les survivants ont atterri dans un endroit sûr.”
“Nous ne partirons pas avec des immigrés à bord, sinon le capitaine aurait des ennuis judiciaires.”
Juan Matias Gil, chef de mission de Médecins Sans Frontières
chez franceinfo
MSF a déposé un recours devant le tribunal administratif pour permettre à tous les rescapés de débarquer. Mais le gouvernement de Georgia Meloni justifie sa nouvelle politique et veut criminaliser les ONG. “Ce sont des pratiques organisées, assure le député de la Ligue Alberto Banai à la chaîne de télévision italienne Sky, nous savons que ces personnes – que certains définissent comme des trafiquants d’êtres humains, s’organisent et vous rencontrent.” “Cela ressemble aussi beaucoup à une tentative de déstabilisation sociale d’un pays comme l’Italie qui, franchement, n’en a pas besoin.” Selon les derniers chiffres, seuls 15 % des migrants sont récupérés par des ONG, tandis que la grande majorité rejoint les côtes italiennes dans des embarcations de fortune.
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