• A lire aussi : ‘On n’a pas vu ça depuis trois ans’, dit l’agent immobilier • Lire aussi : Les ventes immobilières ont chuté le mois dernier, tout comme les prix En un an, les transactions immobilières ont même diminué de 59 %. Le Journal de Montréal a tenté de se mettre à la place d’un acheteur qui souhaite acquérir une maison de 315 000 $ ou moins au Québec. À Montréal, seules deux maisons étaient inscrites à moins de 315 000 $. De ce nombre, une maison située dans le secteur Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, à 299 000 $, semble en mauvais état. Une assemblée citoyenne au centre-ville de Montréal a réagi aux prix exorbitants du marché immobilier et en l’occurrence à Montréal. « Il y a plus dans la valeur du terrain que du bâtiment ! Aujourd’hui, 315 000 $, peu importe où vous habitez, que ce soit Montréal, Joliet, Trois-Rivières, Sherbrooke, ce n’est pas assez », a dit un homme. Les vendeurs ont largement profité de l’état du marché immobilier pendant la pandémie, mais la tendance semble s’inverser. « La roue tourne dans la région de Montréal. Ce n’est pas nécessairement le cas ailleurs au Québec. Étant donné que le marché montréalais est en avance sur les autres dans son cycle et que les prix ont augmenté beaucoup plus rapidement, mais surtout à des niveaux très élevés », explique Charles Brant, économiste principal à l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec.