Autre élément clé : l’abstention s’annonce également colossale et pourrait dépasser le record de 2017 (51,3%). Avec une participation attendue comprise entre 45% et 49% (poids moyen 47%), elle pourrait donc se situer entre 51% et 55%.
Tels sont les principaux enseignements du sondage électoral Ipsos-Sopra Steria du 10 juin pour Le Monde. Pour cette enquête, 8 159 personnes ont été sélectionnées, sélectionnées par la méthode des quotas. Les intentions de vote pour le 12 juin sont calculées par les répondants “certains de ceux qui voteront ayant exprimé une intention de vote”, soit 4.641 personnes, ce qui donne une marge d’erreur faible, comprise entre 0,2 et 1,3 point.
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Ce triptyque entre un pôle de gauche, un centre-gauche et un pôle d’extrême droite est palpable dès les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, où Emmanuel Macron, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon ont reçu près de 73 % des voix. . Or, si à l’élection présidentielle Mme Lepen avait réussi à dépasser (avec très peu, environ 420 000 voix) M. Mélenchon, les élections législatives prennent une tout autre tournure.
Ayant réussi, d’abord à fédérer les formations de base de la gauche parlementaire, puis à imposer son slogan “Premier ministre Mélenchon”, le leader “révolutionnaire” se positionne désormais comme le principal opposant au chef de l’Etat. Une stratégie qui semble fonctionner, du moins pour le premier tour des élections législatives, puisque si l’on tient compte de la marge d’erreur, les Nupes pourraient très bien passer – dans les votes – devant Ensemble !. De plus, la certitude du vote en faveur de Nupes est très élevée, à 85% (Les électeurs de l’Ensemble ! Sont sûrs de leur choix à 86%).
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