• À lire aussi : Il est arrêté 22 ans plus tard pour le meurtre de Guylaine Potvin • À lire aussi : Arrêté 22 ans après le meurtre de Guylaine Potvin, le suspect menait une vie solitaire à Granby À Saguenay, le procureur Jean-Simon Larouche a déposé deux chefs d’accusation contre l’homme de 47 ans, soit meurtre au premier degré et agression sexuelle grave. La victime, Guylaine Potvin, a été assassinée le 28 avril 2000 dans son appartement de la rue Panet à Jonquière. Photo de Facebook
Marc-André Grenon a comparu jeudi pour répondre du meurtre de Guylaine Potvin, qui a été froidement agressée et assassinée.
La comparution de Grenon est survenue peu après 9 h 30 par vidéoconférence du Service de police de Saint-Hyacinthe. L’accusé s’y présenta d’un air apathique, la bouche grande ouverte, tandis que le juge Pierre Simard lisait les graves accusations portées contre lui. Les parents de la victime, Jeanine Caouette et Romuald Potvin, ainsi que son frère Carl Potvin étaient essentiellement présents à cette première étape. Ils avaient auparavant confié en entrevue avoir reçu un appel de la Sûreté du Québec pour fixer une rencontre avec les enquêteurs mercredi. « C’était très spécial de les voir ici, avoue Mme Caouette. “Je étais impatient d’y être [mettre] un visage à cette personne. Justice sera rendue pour les mesures qui ont été prises. » Image gentille
Guylaine Potvin, alors âgée de 19 ans, a été tuée en avril 2000 à son domicile de Jonquière.
seconde victime Deux autres chefs d’accusation ont également été déposés contre l’homme de Granby en lien avec la victime québécoise, soit d’agression sexuelle grave ou de tentative de meurtre. Encore une fois, Grenon n’a montré aucune émotion lors de son bref passage dans la salle d’audience alors que le juge Christian Boulet lisait les accusations.

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L’événement a eu lieu vers le 3 juillet 2000 à Sainte-Foy. Une ordonnance de non-publication a été demandée par l’un des avocats du dossier, Me Pierre-Alexandre Bernard. La victime était âgée de 20 ans au moment des faits. Les deux dossiers reviendront en cour le 21 novembre pour compléter la divulgation des preuves. Des détails difficiles sont attendus Les parents de Guylaine Potvin ont déjà confirmé qu’ils suivront attentivement le processus judiciaire, même s’ils anticipent déjà les détails difficiles. Capture d’écran de TVA Nouvelles
Le corps de Guylaine Potvin a été enlevé de son appartement de Jonquière le 28 avril 2000.
“Je ne sais pas comment ce sera. C’est sûr que ça fait mal”, a déclaré Mme Caouette à LCN. Marc-André Grenon restera en détention pendant toute la durée de la procédure. ADN : la clé Ce sont les preuves ADN recueillies auprès de Guylaine Potvin et de la victime québécoise qui ont permis de lier les deux crimes odieux. Cependant, les agents de la SQ ont dû attendre 22 ans avant de pouvoir relier l’ADN trouvé sur les deux scènes de crime de Grenon. Les procureurs n’ont pas encore déterminé si les dossiers de Québec et de Jonquière seront combinés et où aura lieu le procès, le cas échéant. « Le DPCP tient à souligner la force et la résilience de la victime pour le dossier québécois ainsi que la famille de la victime Guylaine Potvin », a commenté Me Bernard, sans toutefois préciser s’il avait parlé à la victime québécoise. – Avec la collaboration de TVA Nouvelles Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.