Une personne ayant accès au dossier décrit “l’incroyable sang-froid” de Lucas. Le jeune homme, un rural de 21 ans, a avoué aux enquêteurs de la police judiciaire avoir tué la jeune femme. Selon la source qui calme le suspect, ce dernier avait commencé à préparer un alibi, révèle France Info ce mercredi 2 novembre.
Zones grises persistantes
Si la chronologie exacte des événements reste à déterminer, l’autopsie et les témoins interrogés permettent d’apprendre que Justine a croisé Lucas, une connaissance, sortant d’une boîte de nuit alors qu’elle ne se sentait pas bien et que, comme le rapporte Théo, son ami qui l’accompagnait ce soir-là, “le champagne avait un drôle de goût”. Les tests toxicologiques devraient en dire plus sur l’état de Justine lorsqu’elle était en compagnie de Lucas. L’autopsie de Justine Vayrac a révélé que la jeune femme serait décédée après strangulation. Avant sa mort, la victime aurait subi plusieurs coups, selon le rapport du médecin légiste.
Message Instagram, téléphone et repas de famille
Au-delà de la chronologie, les attitudes des suspects sont remises en question et les enquêteurs tenteront également de déterminer s’il y avait un plan criminel derrière l’action. Car selon la source proche du dossier citée par France Info, Lucas aurait préparé un alibi après avoir envoyé un message sur Instagram à Justin, après sa mort. Autre chose : il aurait répondu aux personnes qui s’inquiétaient de la disparition de la jeune femme qu’il avait laissée avec un autre homme. Un peu plus tard, il aurait amené une autre demoiselle dans sa voiture, rapidement nettoyée au préalable. La jeune femme racontera aux enquêteurs qu’elle a entendu une sonnerie de téléphone. Son téléphone de travail, Lucas aurait répondu. Le lendemain, le jeune homme participe à un repas familial et est entendu comme témoin par la police. Avant de passer aux aveux, devant les enquêteurs.