Les investigations menées autour de la mort de Justine Vayrac n’ont pas encore dévoilé tous les contours du scénario du meurtre de la jeune femme de 20 ans. L’autopsie de son corps, retrouvé jeudi 27 octobre près de la ferme du suspect Lucas L., s’annonce décisive pour la suite de l’enquête.
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En effet, les premiers résultats ont montré que la victime est décédée après avoir été battue et étranglée. Cette information vient ébranler la version du suspect, un homme de 21 ans qui a avoué le meurtre en citant “un coup de poing qui aurait causé la mort” selon le procureur.
Le pré-planning a-t-il été maintenu ?
Pourtant, l’élément de preuve le plus crucial qui pourrait renverser l’affaire est toujours attendu ce mardi 1er novembre. Ce sont les résultats de tests pour déterminer si la victime était droguée. Si tel était le cas, la présomption pourrait être retenue contre Lucas L. et l’accusation de meurtre pourrait ainsi être requalifiée en meurtre, crime passible de la réclusion à perpétuité.
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Dès lors, les analyses effectuées sur la victime aideront les enquêteurs à déterminer si la mort de Justine Vayrac a été planifiée par l’accusé. On se souvient que, selon un témoin interrogé par Le Figaro, présent lors de cette excursion en boîte de nuit, la jeune maman aurait dit à son amie qu’elle était “convaincue qu’on avait mis quelque chose” dans son verre, une coupe de champagne qu’il aurait offerte préalablement. par Lucas L.. Or, selon le même témoin, alors que Justine vomissait, le suspect lui aurait dit : “T’inquiète pas, tu vomis ce qu’on a mis dans ton verre.”