Principale suspecte dans la mort de la petite Lola, cette jeune collégienne de 12 ans qui a été tuée le 14 octobre à Paris et dont le corps a été retrouvé dans une malle, est aujourd’hui accusée de “meurtre et viol avec actes de torture et cruauté envers un mineur de moins de 15 ans ». Mais selon Le Monde, la tueuse présumée de 24 ans, Dahbia Benkired, n’a avoué les faits qu’à la quatrième audition lors de sa garde à vue. Avant retrait. Le jour du drame, elle s’est disputée sur une histoire de carte d’accès à l’immeuble, puisque la jeune femme vit dans l’atelier de sa sœur. Ici, il rencontrera Lola qui revient de l’université.
Déclarations étonnantes
Il dira alors aux enquêteurs : « Je suis allé voir la mère de la fille pour obtenir un laissez-passer, mais elle m’a claqué la porte au nez. À partir de ce moment-là, j’ai eu la haine, je n’étais pas bien.” Puis Lola arrive, lui ouvre la porte et refuse de lui prêter son badge : « J’avais mes valises à descendre. Cette fille m’a déverrouillé la porte pour que je puisse monter dans l’ascenseur. Je l’ai forcée à monter avec moi dans l’ascenseur et tout s’est passé dans l’appartement.” Jusqu’à ce qu’il dise : “Sortir avec la mallette, à l’intérieur se trouvait la victime.” Elle aurait alors avoué avoir tenté d’expliquer son geste. “Je ne l’ai pas forcée, elle est montée volontairement, elle a eu peur en haut et je l’ai forcée à rentrer chez elle.” Et à propos de ce qui s’est passé dans l’appartement, Dahbia Benkired explique : “Je l’ai un peu frappée, j’étais pas bien en fait j’ai fait ce que j’avais à faire.” Avant de conclure par ses mots glaçants : “J’abuse un peu, pour avoir mon plaisir et mes règles.” Dans l’inscription des chiffres 0 et 1 aux pieds de Lola une fois morte, le suspect n’en explique pas la raison. Il s’est ensuite rétracté en expliquant qu’il s’agissait d’un “cauchemar” selon nos confrères.