Le rejet très probable de la motion, qui est examinée à partir de 15 h 30, vaudra l’approbation en première lecture de l’ensemble du projet de loi de finances. Le Sénat doit le comprendre d’ici le jeudi 17 novembre. L’opposition et le camp présidentiel se seront renvoyés pendant un mois de débat la responsabilité du “blocage” et de l’absence de compromis. Seulement cette fois pour déposer une motion de censure, les Insumi répondent à l’arme constitutionnelle du 49.3 que la Première ministre Elizabeth Bourne a déchaînée mercredi pour la quatrième fois en deux semaines, afin de faire passer les budgets de la Sécurité sociale dans la continuité de l’État. sans vote, en l’absence de majorité absolue au Parlement. Le groupe RN, qui a choisi de ne pas déposer sa propre proposition cette fois, a prévu d’apporter ses voix à la proposition LFI. Les votes des alliés de gauche PS, PCF et EELV, qui divergent sur la stratégie qu’ils adopteront face au 49.3 rang, seront suivis de près. Vingt députés de gauche n’avaient pas voté en faveur de la précédente proposition de LFI, dont le patron du Parti communiste Fabien Roussel, la socialiste Valérie Rabault ou l’écologiste Delphine Batho.
Une sanction a été recherchée contre le RN Grégoire de Fournas
Mais avant ces débats très médiatisés, le bureau de l’Assemblée nationale, sa plus haute instance, doit se prononcer sur l’éventuelle sanction d’un député RN à la suite d’un incident rare jeudi impliquant un élu LFI.
Lors d’une question au gouvernement du révolutionnaire Carlos Martens Bilongo, noir, sur le “drame de l’immigration clandestine”, le RN Grégoire de Fournas a annoncé “qu’il retourne en Afrique” – “il retourne en Afrique”, certains députés ont entendu.
La transcription de l’Assemblée soutient (entendu sur audio amplifié) “qu’il retourne en Afrique” (plutôt que “Retour en Afrique”). Plutôt que Furnas parlait bien des immigrés (“de retour”) et non de Martens Bilongo à la 3ème personne. pic.twitter.com/CVGjOsBGOt
— Philippe Berry (@ptiberry) 4 novembre 2022
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Dans une ambiance houleuse, la titulaire de la perche Yaël Braun-Pivet a terminé la séance plus tôt, “compte tenu de la gravité des événements” et de “l’émotion raisonnable” de l’Assemblée – de telles interruptions de séance sont rarissimes.
Soutenu par son équipe, le député RN de Gironde affirme qu’il parlait d’un “bateau” de migrants évoqué dans la question, et non de Carlos Martens Bilongo, natif et élu du Val-d’Oise. Mais l’indignation a été générale, jusqu’à ce qu’Emmanuel Macron soit “frappé par ces propos qui dans l’hémisphère comme hors de l’hémisphère sont intolérables”, selon son entourage.
La présidente du groupe RN, Marine Le Pen, a pour sa part dénoncé une « grossière dispute » par les « opposants » du RN. Selon une source parlementaire, le député concerné fait l’objet d’une “censure simple”, c’est-à-dire la privation de la moitié de l’indemnité parlementaire pendant un mois, ou d’une “censure avec exclusion temporaire”, c’est-à-dire la privation de la moitié de l’indemnité pendant deux mois. fut accordée au député l’interdiction de se mêler aux affaires de l’Assemblée et de se présenter de nouveau au palais Bourbon pendant quinze jours.
Le groupe Renaissance de Macron a déclaré qu’il “ne s’assiérait pas” tant qu’une lourde sanction ne serait pas imposée. Le parti présidentiel a même exigé la démission “sans délai” du député.
Rallye de soutien
Un rassemblement de soutien à Carlos Martens Bilongo est organisé par LFI près du Palais Bourbon à 13h00. C’est une chance pour les Nupes de se réunir. Le RN a déjà voté deux fois en faveur d’une motion de censure du Nupes puis d’une motion LFI avait suscité l’inquiétude dans les rangs de la coalition de gauche et de vives critiques du camp présidentiel d’une “collusion” avec l’extrême droite. Le groupe LFI emmené par Mathilde Panot a pris soin cette fois de préciser dans sa motion que “notre travail et notre vision de la société nous placent directement en opposition avec l’extrême droite”. “On ne se sent pas visés par le terme d’extrême droite”, assure-t-on au groupe RN, où un vote en faveur de la motion LFI est toujours prévu, même après l’incident de jeudi. Le député LFI de La Réunion Jean-Hugues Ratenon défendra la censure dans la tribune vendredi après-midi. Les Insoumis accusent l’exécutif de « mépriser les supermarines » pour ne pas avoir assumé toutes les augmentations de crédit votées par les députés, souvent contre l’avis du gouvernement.