Très assidu dans ses jeux de service, Novak Djokovic n’a lâché que trois points d’être impliqué dans le premier set, avant de croiser Cressy au tie-break à sens unique (7-1) avec deux doubles fautes de son adversaire. Dans le deuxième set, Djokovic a trouvé la faute à 4-4 sur le service de Cressy, convertissant la première de ses cinq balles de break au total pour conclure après 1 heure 43 minutes d’un choc des styles qui a été en proie aux limites de l’Américain dès que le l’échange commence à partir de la ligne de base. Au prochain tour, Djokovic visera sa 11e victoire consécutive à l’Accor Arena face au vainqueur Khachanov-Huesler.

Le service et la volée de Cressy sont médiocres

A Londres, lors de “sa” Laver Cup, Roger Federer confiait à l’occasion de ses adieux au tournoi que le service et la volée, à son grand regret, n’avaient plus beaucoup d’avenir dans le tennis de très haut niveau. Maxime Cressy (25 ans, 34 ans) y apparaît pour contrer le pessimisme du Maestro. Avec ses enchaînements systématiques vers le filet derrière ses premier et deuxième ballons, il ressemble à un rescapé d’une époque qui semble révolue. Mais cet art n’est pas nécessairement synonyme d’exhaustivité comme Stefan Edberg ou Boris Becker, deux des plus grands joueurs de volley-ball du jeu qui ont régné en leur temps dans le 12e arrondissement de Paris. C’est d’autant plus vrai lorsque l’insouciant américain affronte le meilleur relanceur du circuit (de tous les temps ?), en l’occurrence Novak Djokovic, vainqueur de son 10e match d’affilée depuis son retour chez les pros. au tournoi d’Astana fin septembre.